L'histoire :
Les Troyens, enfin parvenus sur la planète promise par les dieux, suite à la chute de Troy et leur longue errance, sont sur le point de fêter et célébrer Énée, qui pose la première pierre des fondations de leur nouvelle capitale, la Rome galactique (cf. Le fléau des dieux). Ce sera une cité romaine qui verra le jour, un projet grandiose et magnifique. Soulagés de trouver enfin ce havre de paix, les troyens sont emplis des bonnes résolutions, pour faire de cette cité le fleuron de leur civilisation, et développer et propager celle-ci à travers le monde et l’univers. Mais des écueils les attendent : ils devront tout d’abord éliminer les traces d'une plus ancienne civilisation. Rien d’insurmontable, surtout que cette cité est appelée à devenir la capitale de l'univers ! Quelques vestiges peuvent donc bien être sacrifiés en son nom… Et que dire des Olympiens, furieux d’avoir du jurer de les laisser, pour toujours, en paix. Mais ils n’ont toutefois pas dit leur dernier mot. Diane, la déesse chasseresse, ne vient-elle pas de frapper Andromaque d’une flèche, pourtant sa protégée ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici enfin que commence la fin d'un voyage, et le début d'un empire dans les Chroniques de l'Antiquité galactique. Ce dernier tome de la saga explore un aspect bien humain de l’homme, et parfois inconséquent : sa nécessité d’aménager son espace vital à sa mesure, ce qui lui fait très souvent oublier le passé sur lequel il doit normalement s’appuyer pour mieux voir son futur et construire son avenir… Cette attitude humaine se retrouve fréquemment autour de soi ! Cet opus dégage, avec humour, un sens de l’épopée immodéré de la part des auteurs, qui achèvent ainsi leur seconde saga des Chroniques de l’Antiquité galactique (après Le fléau des dieux). On trouve dans cet album un espoir dans les tourments de la légende : la prédiction des dieux faite à Enée qu’il fondera la Rome galactique, base du futur empire. La scénariste et historienne Valérie Mangin s’appuie habilement et s’inspire librement (c’est le moins que l’on puisse dire !) sur l’Odyssée d’Homère et l’Enéide de Virgile. Elle est appuyée par l’élégance et le réalisme du dessin de Thierry Demarez, qu’il convient de mettre en exergue. Un assez bon final pour cette agréable série…