L'histoire :
En Irlande, en l’an 928 de notre ère, des femmes irlandaises sont massacrées par des vikings et la forteresse troglodyte qui leur sert d’abris est détruite. Quelques siècles plus tard, cette grotte devient le lieu de culte d’une confrérie secrète qui vénère en secret le dieu des rats, plus connu sous le nom celte de Luchtigern. Mais c’est en 1754, que sir Turpins est amené à venir travailler pour un certain Lord Bolton vivant reclus dans son manoir du Connemara. En effet, Turpins est l’une des meilleurs plumes d’Irlande et son travaille consiste à retranscrire les mémoires de ce cher Bolton. Avec une effroyable surprise, Turpins découvre alors que Lord Bolton n’est autre que le seigneur des rats, une sorte de démon cornu et griffu. Et il se voit condamné à devenir son biographe… Il entreprend ce travail avec néanmoins une certaine curiosité et écoute le récit du Lord depuis le début de sa vie. L’occasion est unique de découvrir les évènements qui ont transformés l’humain Bolton en cette créature de vengeance, le Luchtigern. L’histoire démarre à sa 25e année, en l’an 1649, date à laquelle Sir Bolton était un peintre reconnu, et un coureur de jupons invétéré. En utilisant ce gros défaut, son frère lui tendait alors un piège qui changea le cours de sa vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce Dieu des Cendres, le scénariste François Debois reprend la collaboration avec le dessinateur Alberto Jiménez Alburquerque avec qui il a déjà travaillé sur le tome 2 des Larmes de fées : la complainte des moriganes. Evidemment inscrite au sein de la collection Soleil Celtic, l’histoire embrasse toujours le thème des mythes et légendes celtiques, sur fond d’évènements historiques réels. Avec ce tome 1, tout débute à l’époque de l’Angleterre de Cromwell et de sa vague de puritanisme qui met à mal la religion catholique en Irlande. C’est avant tout la vie d’un homme que Debois a voulu transcrire dans un scénario parfaitement bien construit, qui nous livre les ingrédients attendus, à savoir du suspens, de l’aventure et du mystère. Le fond de l’histoire tourne autour su secret de Lord Bolton qui, à la fin de sa vie, ressent le besoin de raconter son histoire à un écrivain. Le dessin d’Aja (Alias Alberto Jimenez Albuquerque) est à la hauteur du scénario. Le trait est propre et précis, un vrai régal pour les yeux. Ce tome 1 se dévore à la lecture et plaira surtout aux fans de légendes celtiques et historiques…