L'histoire :
Sans nouvelles de Jason, le chien qui lui tenait compagnie, Doug Ellis a pris la décision de quitter son île au plus vite. En effet, ce job qui consistait à entretenir une villa et vivre sur une magnifique île, semblait originellement paradisiaque... mais depuis que Doug a découvert le passé de médecin nazi du propriétaire, Franz « Schäfer » Mason, il ne se sent plus en sécurité dans l’angoissante villa. En plus de cela, le jeune homme doit faire face à des événements plus étranges les uns que les autres. Doug décide donc d’utiliser la radio pour communiquer avec l’office du tourisme du Queensland, à la base du projet « Le meilleur job du monde ». Il leur raconte tout sur ses découvertes concernant le passé de médecin de la mort du proprio, puis il conclut en demandant à être rapatrié. Mais il ignore que la liaison radio est très mauvaise et que les employés de l’office n’entendent que des bribes de phrases et ne comprennent pas son appel à l’aide. Le soir, Doug s’installe dans le salon pour passer la nuit, où il se sent plus en sécurité que dans la chambre. Puis au moment où il commence à baisser la persienne électronique, un nouvel événement étrange surgit ! Plusieurs corps de femmes nues, ressemblant à celles qu’il a aperçues dans les horribles vidéos de Schäfer, frappent à la baie vitrée et l’appellent à l’aide…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce thriller se base sur une anecdote réelle : le gouvernement australien a effectivement proposé un job de rêve pour être gardien sur une île paradisiaque. Le scénario de Christophe Bec part de ce point de départ pour en offrir aussitôt une déclinaison horrifique tout à fait haletante. Dans ce second tome, après la révélation du passé nazi du propriétaire de la villa, la découverte d'un laboratoire d'expérimentations humaines, la succession de phénomènes angoissants et la disparition de son chien, le héros est désormais prêt à tout pour partir. D'autant qu'il a lui même des hallucinations, histoire de rendre plus confus son discernement... et qu'il ignore être observé ! L'intrigue se dévoile donc davantage et offre une seconde partie rythmée avec peu de temps morts. Sur un premier front narratif, Doug esseulé panique ; sur un second plan, l’office du tourisme s’inquiète de ne plus pouvoir communiquer avec lui ; d’un troisième côté, un laboratoire se prépare à quelque chose qu’on pressent pas légal du tout. Au fil de la lecture, on se dit que la série pourrait facilement être adaptée en film d’horreur. Aux dessins, Rafa Fonteriz livre un boulot classique où les ambiances et les décors accordent davantage de mesure au scénario qu'aux personnages, peu charismatiques. Cette seconde partie donne très envie de découvrir la suite rapidement…