L'histoire :
Andréa Balgani et le professeur Victor Granger sont toujours prisonniers du Cartel. Enfermés dans une base secrète en Sibérie, dans l’ancienne mine de diamants d’Udachnaya, ils vont pourtant réussir à s’évader au moment même où Myriam, la fille de Victor, accompagnée de Zed, devenu son compagnon, et Pierre pénètrent dans la base pour les libérer. Pendant ce temps, Janus découvre ses nouveaux pouvoirs. Ceux-ci ont été décuplés par la fusion réalisée dans l’Athanor qu’il a subi. Les rapports de force changent, et ce dernier ne tarde pas à en profiter. Il exige du Cartel sa place parmi eux afin d’avoir une part dans le partage du monde à conquérir. Ses membres veulent maintenant précipiter l’expérience, quitte à prendre des risques, sentant dans leur nuque le souffle chaud de ses poursuivants. Pris en otage par les pouvoirs parapsychiques de Janus, le Cartel parvient à l’écarter momentanément en lui révélant certes que ses pouvoirs sont décuplés et impressionnants, mais également que son corps tout entier est devenu un cancer. Parvenant ainsi à le contrôler et le maitriser, l’expérience va pouvoir avoir lieu …
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’œuvre au noir signe le dernier épisode d’une série au départ fort prometteuse et finalement bien décevante. Ce dernier opus ne déroge pas à la règle : insipide dans son contenu, le récit ne comporte que peu d’actions et de rebondissements, aucun suspens, une fin simpliste et prévisible. La soi-disant course contre la montre engagée entre le Cartel, Janus, Andréa et ses amis, est tout sauf haletante. Aucune montée en puissance, aucun rythme montant crescendo ! Une fin des plus convenues, suivant un schéma graphique et narratif linéaire, qui nous laisse pantois. Après 5 tomes, au cours desquels, il faut bien l’avouer, certains rebondissements nous laissaient attendre autre chose, nous découvrons donc une conclusion plate et décevante. Graphiquement, malgré un dessin agréable à l’œil, les personnages restent toujours aussi difficiles à différencier. Cela en devient vraiment agaçant, augmentant, s’il y avait besoin, les difficultés de compréhension d’un scénario par trop alambiqué et confus. Nicolas Tackian, le scénariste, faisait part de son « attachement personnel que j’ai développé pour le thème de la vie éternelle ». Certes, l’objectif est atteint, mais que le chemin fut long et sinueux ! On attendait beaucoup mieux…