L'histoire :
Un commis archiviste à la grande bibliothèque de l’Okrane a, pour la première fois entre les mains, le dossier Urvicham. L’ouverture du dossier date du règne du Pourpre. A l’époque, cette Svendaï Urvicham s’était déjà taillée une réputation de mercenaire aguerrie, en particulier avec l’affaire Slhoka Gunja qui avait bien perturbé le monde diplomatique. Dans son dossier, il y a de nombreuses zones d’ombre. Piqué par la curiosité autant que par le désir du travail bien fait, il débute des recherches sur cet agent hors du commun. Les premières traces de son existence proviennent d’archives secrètes de la secte Sahadryinâ, ainsi que de carnets d’un inspecteur inquisiteur des baronnies du Khyn. En croisant ces sources, il reconstitue la première mission durant laquelle Svendaï, accompagnée d’un commando, s’est attaquée sauvagement à la résidence du Princip. Elle a kidnappé la fille du Princip et a pris l’initiative de la mettre en lieux sûrs en faussant compagnie à ses partenaires.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers d’Okrane, dont on découvre l’existence dans la série d’heroïc fantasy Slhoka, va être à nouveau le contexte d’une aventure trépidante. La jeune mercenaire Svendaï, qui a kidnappé Andraëlle, la fille d’un notable, va être traquée par des militaires, mais également par ses anciens partenaires, des mercenaires. Evidemment, dans un premier temps, la petite fille un peu précieuse ne va pas lui faciliter la tâche. Mais progressivement, une confiance mutuelle va s’installer pour faire face aux attaques de leurs poursuivants. Cette aventure est menée tambour battant, rythmée par des explosions, des coups de feu réguliers et leurs lots de victimes. Si le début de cette histoire est plutôt bien menée, voire accrocheuse, le dénouement de cette poursuite est quant à lui plus léger et même un peu confus. En effet, la petite fille devra sa survie à une héroïne quasiment invincible, lors d’une évasion rocambolesque dont on cerne mal les motivations des commanditaires. A n’en pas douter, la suite de cette série lèvera les zones d’ombre de ce premier opus. Dans un univers avec quelques références steampunk et d’heroïc-fantasy, le dessin de Ceyles est plutôt efficace.
