L'histoire :
Que fait une blonde quand elle joue au football ? Elle fait du mieux qu’elle peut pour garder le ballon et marquer des buts. D'ailleurs, la blonde est très forte pour arriver jusqu’au but et marquer. Elle marque à chaque seconde mi-temps, mais toujours du même côté, oubliant juste un peu qu’on change de demi terrain…
Vanessa vient de trouver un nouveau boulot : elle est peintre en bâtiment. D'ailleurs, son chantier se trouve dans un musée de tableaux. Le conservateur lui montre la pièce à peindre et lui explique clairement qu’elle doit tout peindre sans toucher les toiles. Vanessa commence son travail en prenant donc soin de ne pas toucher les toiles des murs. A la fin de la journée, le conservateur vient voir le travail accompli et se rend compte qu’elle a peint tous les murs et les tableaux. Elle assure pourtant qu’elle a évité toutes les toiles d'araignées, comme prévu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et ça continue encore et encore. C'est quand même pas que le début, d'accord, d'accord ? La vague blonde déferle de nouveau dans les bacs avec ce 21ème recueil de gags. Cette série est bâtie depuis ses débuts sur un axiome d'humour aussi inique que populaire : les blondes sont des super connes. Malheureusement, une autre révélation s'est rapidement démocratisée : ce principe de base est une stigmatisation gratuite et infondée. De l’eau a donc coulé sous les ponts, emportant l’originalité des blagues avec elle. Néanmoins, régulièrement, des albums de Blondes débarquent, tous plus faciles et décevants les uns que les autres, ne révélant finalement que l’aspect marketing de la chose. Car s'il y a toujours un tome de plus, c'est sans doute que ça se vend. Assistons donc à un nouveau déferlement de bêtise gratuite, pathétique, très lourde, dans les albums mettant en scène des Blondes de plus en plus cruches. Les auteurs semblent se régaler avec des pseudo gags en une planche qui n’ont finalement ni queue ni tête et ne font marrer plus grand-monde. Une nouveauté à signaler tout de même : quelques jeux des erreurs se promènent dans l’album. De l’originalité en perspective…