L'histoire :
Cette année : ça sent le bon plan ! Blonde n°1 a trouvé LE moyen économique pour partir en vacances avec ses copines Blondes n° 2,3 et 4. En particulier, elle a négocié, pour la location de la voiture, un prix défiant toute concurrence : 100 euros, assurance comprise. Reste à faire découvrir à ses camarades cette bonne affaire, à charger les valises à l’arrière et partir le cœur léger… coincées entre un hélicoptère et une fusée. Blondes d’accord, mais qui peut se vanter de commencer ses vacances par un tour de manège à 100 euros ? Moins dangereux, en tous cas, que de prendre l’avion qui constitue un exercice on ne peut plus douloureux quand on à la malchance de trimbaler une tignasse blonde depuis sa naissance : on loupe à tous les coups l’examen de passage du portique ; on oublie de paniquer quand les réacteurs prennent feu et on s’installe parfois même à la place du pilote. Quoi qu’il en soit chacun mérite ses vacances : blondes ou pas. Quoique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Coincé entre le 18ème et le plus que probable futur 19éme tome de cette série à grand succès, ce hors-série des Blondes compile des gags ayant pour décor les vacances – déjà présentés dans l’un ou l’autre des 18 précédents. Un best-of qu’on pourra grignoter entre deux pâtés de sable et faisant fumer les cerveaux de nos sympathiques écervelées à la plage, à la montagne, dans les trains, les avions, la savane, le désert saharien, les îles désertes et tutti quanti… Rien de bien neuf, donc, pour les afficionados de l’exercice, dont le ressort essentiel est d’amuser en utilisant la stupidité congénitale (comme la populace belge en fut la cible en son temps) et pseudo-capillaire dont seraient pourvues les porteuses de tignasses dorées. A l’inverse, ceux qui profiteront de l’occaz’ pour découvrir cet univers à objectif divertissant – et tenter d’en comprendre l’énorme succès – pourraient bien ne pas remettre la main à la poche une seconde fois. Car force est de reconnaître qu’aucun des quelques 50 gags (pourtant frappés du label « best of ») ne sollicite les zygomatiques avec le moindre excès. Tout au mieux l’album accompagnera un début de sieste à l’ombre ou une visite au petit coin en cas de sévère tourista. Bref, ce hors-série n’est pas essentiel, que l’on soit amateur ou néophyte. Rassurez-vous, il n’est absolument pas dangereux non plus. Si le cœur vous en dit, donc…