L'histoire :
Trois petites blondes attendent devant leur cheminée que le père Noël arrive, la hotte remplie de cadeaux. Pendant ce temps, leur blonde de mère grimpe sur le toit avec le déguisement de père Noël, puis commence sa descente dans la cheminée. L’exercice s’avère être plus difficile que prévu. Il arrive en effet un moment où la blonde reste coincée dans le conduit. Au même moment, les trois jeunes blondes commencent à s’impatienter et crient « ho ho » pour voir s'il arrive. La blonde coincée entend l’appel et répond la même chose pour se faire remarquer. Quelques instants plus tard, les trois blondes amusées par l’écho de leur « ho ho », lancent des « ho ho » jusqu’à ce que l’écho ne réponde plus…
Un an plus tard, à la vieille de Noël, les trois jeunes blondes se retrouvent devant la cheminée afin de recevoir le cadeaux du père Noël. Leur attente s’éternise et elles commencent à en avoir ras le bol. L’une des filles donne un coup de pieds contre la cheminée et un nuage de suie tombe du conduit avec quelques fragments d’osselets blancs (squelette de la blonde en père Noël, restée là depuis un an). Les filles regardent de plus près les osselets et remarquent qu’ils ne sont même pas de taille identique. Une fois encore, elles sont déçues de leur Noël, elles qui avaient commandé un smartphone...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série des Blondes cherche à renouveler un soupçon l'originalité. Cette fois, pour marquer les fêtes de Noël, les éditions Soleil sortent une moitié d’album : le tome 26 et demi. Celui-ci est composé de gags inédits et de gags réchauffés. Une stratégie marketing bien identifiable, donc, qui ne propose rien de bien original, si ce ne sont des gags encore très lourds. A l’intérieur, l'éditeur ajoute aussi un jeu de dessin : apprenez à dessiner le visage de Vanessa, une scène de foule, un chien... ou apprenez à devenir un peintre paysagiste, tout ça en deux étapes. Où est le gag de blondes dans cette affaire ? Le dessin de Dzack reste fidèle à lui-même : les personnages de blondes sont ultra bien foutues et sexy, les décors minimalistes, le tout dans des mises en scènes maîtrisées. Une formule qui marche malgré tout, au vue du nombre d’albums écoulés à chaque fois, ainsi que des dérivés qui suivent. Cet album « de Noël » contient aussi étonnamment des gags inadéquats à la période, comme ce gag sur Pâques ou celui dans l’espace, qui ne vont pas franchement vous mettre dans l’ambiance.