L'histoire :
Asceltis, terre féerique et harmonieuse aux mille peuples. Il fut pourtant un temps qui vit 4 races, Scents, Kâgnes, Akorenns et Oslans, se liguer contre une cinquième, les Corgones. Exhortés par leur dieu Azell, ces derniers visaient la conquête du continent d’Amenohir. Azell avait été vaincu et l’équilibre sauvage d’Asceltis rétablie. 8000 ans plus tard, l’esprit d’Azell hante à nouveau les brumes d’Asceltis. L’heure de sa réincarnation est proche. Un concours de circonstance désigne Elya, une jeune guerrière sylve, pour empêcher cette résurrection. Kyrell, dieu des Scents, lui apparaît au cœur des pierres dressées et lui confie la mission de retrouver le tombeau d’Azell. A cet emplacement, elle doit s’emparer des armes du dieu déchu, seules à même de le vaincre avant qu’il ne se réincarne. Pour cette quête, elle s'unit par hasard à un hors-la-loi Oslan, un templier Kâgne et un jeune naadir en fuite prénommé Albian...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, le Seigneur des Anneaux n’a pas fini de faire des émules ! Une nouvelle fois dans cette fantasy féerique, un méchant dieu est sur le point de se réincarner. Pour éviter qu’il n’étanche sa soif de souffrance, une âme pure qui n’a rien demandé à personne va devoir se taper le boulot et anéantir la bête immonde. Au fil de l’aventure, il se forme inévitablement une équipe complémentaire de derrière les fagots qui n’avait pourtant rien en commun au départ. Mis à part ce lieu-commun scénaristique, il faut avouer que les brumes d’Asceltis se lit avec un grand plaisir. Le dessin de Jean-Luc Istin (Aleph, Le seigneur d’ombre), et les couleurs d’Elsa Brants se marient superbement. Côté récit, Nicolas Jarry pose durant la première moitié de l’album les fondements de son monde féerique. Puis sans s’en rendre compte, le lecteur est happé par un rythme prenant, à la suite de cette petite troupe attachante.