L'histoire :
Pensant pouvoir échapper à la guerre et vivre heureux avec sa copine Rosie, Casey s’est vu contraint de rejoindre les rangs de l’armée américaine, tout comme ses amis et ceux situés dans la même tranche d’âge qu’eux. Pour faire accepter plus facilement l’enrôlement, le gouvernement leur permet néanmoins de rester ensemble et en poste chez eux, sur le sol californien, en formant ce qu’ils appellent les « bataillons de copains ». Puis en ce matin du 7 mai 1948, ces soldats jeunes et non formés doivent faire face au débarquement des japonais sur les plages du sud. Lourdement armés avec leurs tanks, leurs avions bombardiers et leurs mécha-panzers mis au point par l’armée nazie, les japonais attaquent en force et font mal ! Le Sergent McKenzie, vétéran de la bataille des Ardennes et instructeur des jeunes recrues, ordonne à ses hommes de se replier pour échapper à la boucherie. Les survivants laissent donc la plage à l’ennemie et se regroupent dans deux véhicules. Alors que celui commandé par le Lieutenant part en trombe, celui de McKenzie attend encore que Henry, le seul soldat noir du bataillon, les rejoigne. C’est à ce moment qu’un Meka-Bunraku, un marcheur de commandement ennemi, se place sur leur trajectoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Petit rappel : cette série créée par Jean-Luc Sala propose une version uchronique de la Seconde Guerre Mondiale où l’Allemagne a gardé l’avantage grâce à des robots mécha mis au point après la capture d’Albert Einstein. En plus d’être illustré par un dessinateur différent, chaque album peut se lire indépendamment des autres. Après avoir mis en scène l’URSS et son armée rouge, le scénariste nous emmène faire un tour du côté des américains et plus particulièrement des premiers soldats à se frotter aux mécha-panzers japonais sur leurs côtes ouest. Les événements de ce second volume nous sont racontés sous la forme d’une lettre écrite par le héros à sa copine. Après une présentation originale des protagonistes, le récit enchaîne avec un parfait cocktail d’action et d’accalmie dialoguées. On suit avec beaucoup d’intérêt cette bande de potes clairement pas prêts à la guerre qui se déchaîne autour d’eux, mais qui vont néanmoins faire le forcing pour alerter leur gouvernement et sauver le maximum de vies. Aux dessins, Afif Khaled fournit un excellent travail. Le dessinateur retranscrit idéalement l’intensité des événements et le dynamisme des scènes d’action. Dans son style, il livre un travail aussi remarquable que Ronan Toulhoat dans le premier tome. Cet excellent second volume lance pour de bon la série. On piaffe d’impatience à l’idée de découvrir l’Opération Rebalance, sujet du futur 3ème tome…