L'histoire :
Au cœur du Grand Gottland, un homme s’approche de la prison de Tredd avec ce qui semble être un prisonnier. À l’entrée de Tredd, l’homme se présente comme étant le maître inquisiteur Rafael venu déposer le très recherché Randall le mannlander. Mais à peine est-il à l’intérieur du bâtiment carcéral, que Randall élimine tous les gardes. Son acolyte assassin explique à l’homme qui l’a démasqué que leur objectif est de délivrer tous les prisonniers et d’éliminer Aronn, un puissant maître inquisiteur emprisonné pour avoir désobéi à l’ordre. Cependant, avec la complicité d’un garde effrayé, Aronn est libéré et il use de son pouvoir de téléportation pour emmener le mannlander loin de la prison afin de l’interroger. Au même moment, à Ares, la cité de l’inquisition, Sasmaël et son équipière elfe Lotweën découvrent les corps de deux de leurs collègues. Il s’agit déjà du huitième meurtre d’un inquisiteur et de son elfe, en seulement une semaine ! Ils sont stoppés dans leurs investigations par Maître Nikolaï qui leur ordonne de le rejoindre pour une réunion de crise. De son côté, Aronn, qui en sait désormais plus, use encore de son pouvoir pour récupérer les maîtres inquisiteurs Mihaël et Obeyron, puis se rendre à Ares. Sur place, les 5 inquisiteurs réfléchissent à un plan visant à démasquer la personne qui en veut à leur ordre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, Les maîtres inquisiteurs est une série-concept dont chaque tome est assuré par une équipe d’auteurs différents. Chacun propose une aventure indépendante mettant en scène un nouveau duo elfe-inquisiteur. Cela reste vrai... sauf pour ce sixième et dernier tome qui réunit tous les personnages des albums précédents, en un grand final de pas moins de 74 pages. En effet, dans les cinq premières aventures, Obeyron et consort ont tous fait face à une menace invisible qui n’annonçait rien de bon. Pour cet ultime tome signé Jean-Luc Istin, la menace est désormais bien visible et palpable, même si le responsable agit adroitement dans l’ombre, jusque dans les ultimes pages. Heureusement, qui dit approche du chaos, dit réveil de la magie ! Les inquisiteurs vont donc pouvoir user à pleine puissance de leurs pouvoirs pour se défendre. Sans en dévoiler trop, cette conclusion tient toutes ses promesses avec de nombreux rebondissements et une parfaite mise en scène des différents inquisiteurs et de leurs dons. Ce qui n’est pas toujours évident à mettre en place sans perte de clarté. Mais ici le scénariste s’en sort parfaitement, tout comme Stefano Martino qui a la lourde de tâche de mettre en images ce palpitant récit. Le dessinateur s’en sort avec talent. Son dynamisme et son découpage portent admirablement le récit. Bref, cette conclusion est une belle réussite et nous donne envie de voir la série se renouveler pour une seconde saison…
