L'histoire :
Le nain Bakael a l’habitude d’être pris de haut par les humains qui ne portent pas sa race dans leurs cœurs. Mais il est surtout un maître inquisiteur dont l’armure à tendance à calmer les ardeurs des hommes, dans un second temps. En duo avec l’elfe Tanaween, qui est également sa compagne, le mage a déjà résolu de nombreuses enquêtes sur les terres humaines. Mais aujourd’hui, son maître Adrael lui demande d’aller mener l’enquête chez les nains, qui plus est dans le village de son enfance. Un village que Bakael a quitté dans très mauvais termes, alors qu’il n’avait que sept ans. La mission risque donc d’être doublement compliquée, mais le peuple nain détestant l’inquisition, il est logique que l’ordre décide d’y envoyer Bakael pour tenter d’apaiser, voire d’améliorer, les relations entre eux. Sur place, l’inquisiteur crée l’événement. Certains sont heureux de le revoir, d'autres pas du tout. L’acolyte de Tanaween tente de mettre tout ça de côté, comme ses démons du passé, afin de se concentrer sur la vraie raison de sa présence. Il doit en effet enquêter sur la mort de mineurs dont les corps sont retrouvés à moitié dévorés ! En apparence, cela semble être les actes d’une bête sauvage. Cependant, Tanaween et Bakael savent par expérience qu’il faut se méfier des apparences…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette troisième aventure issue de la saison 2 des Maîtres inquisiteurs, Jean-Luc Istin nous fait découvrir un nouveau mage de l’inquisition, en la personne du nain Bakael. Rappelons tout d’abord que pour respecter le principe de la série, ce tome 9 peut parfaitement se lire sans connaître les précédents : il propose une enquête indépendante. Habilement, le scénariste nous fait découvrir la personnalité de ce nouveau héros, tout en rythmant le récit autour de deux mystères qu’il fait adroitement durer. Tout d’abord, on comprend rapidement que Bakael revient dans son village après l’avoir quitté de nombreuses années auparavant, suite à un événement tragique et traumatisant. Ensuite, on attend également de découvrir le pouvoir de l’inquisiteur. Car comme tout mage, il en possède forcément un. Istin laisse longtemps planer ces deux mystères, avant de nous dévoiler qu’ils sont étroitement liés. Et après ces révélations, la mission du héros va pouvoir véritablement commencer. Elle s’avèrera particulièrement éprouvante pour lui. Bref, l’auteur nous offre une histoire aussi plaisante que prenante et rythmée. Ensuite, on retrouve également un artiste talentueux pour dessiner ce nouveau tome en la personne de Vladimir Krstic dit Laci. Le dessinateur de la série Sherlock Holmes imaginée par Sylvain Cordurié nous offre des graphismes de toute beauté s’intégrant parfaitement à l’univers mis en place par Pierre-Denis Goux. Il ne manque donc rien à cet album, qui figure parmi les meilleurs de la série. Et on espère déjà retrouver rapidement le duo d'auteurs lors d’un prochain album…
