L'histoire :
C’est horrible : le cousin Francis va venir passer le week-end chez Nina et Tom !! Spécialisé dans la destruction des objets appartenant aux autres, Francis est une véritable calamité. Frère et sœur mettent donc un temps leur antagonisme réciproque de côté, afin de trouver une solution pour échapper à Francis le terrible. Après avoir songé à partir en Australie, à construire un abri antiatomique ou encore à remplir le jardin d’araignées vénéneuses, le duo envisage une solution plus simple en suppliant leur maman d’annuler la venue du cousin. Suite au refus de leur mère, Nina et Tom se tournent alors vers Grippy et l’entraînent pour en faire un chat de garde qui empêchera Francis d’entrer dans la maison. Mais Grippy se montre peureux et le duo abandonne vite l’idée de dresser le chat. Frère et sœur finissent par se faire à l’idée de la venue du cousin. Mais le lendemain matin, Nina et Tom se réveillent avec la varicelle. La visite de Francis est donc officiellement annulée pour la plus grande joie du duo. Or très vite, tous deux déchantent ! En effet, la maladie les oblige à passer 24 heures sur 24 ensemble. À peine ont-ils échappé à un cauchemar, qu’un autre se profile à l’horizon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le 17ème tome des aventures de ses P'tits diables, Olivier Dutto livre une nouvelle fournée de gags en une page jouant sur les fondamentaux de la série. Notamment, la guerre entre frère et sœur qui amène régulièrement sur une punition pour Tom, le côté chapardeur de nourriture de l’amusant Grippy ou encore la fatigue du duo parentale à s’occuper quotidiennement des deux petits monstres. Cependant, pour que l’album soit plus intéressant, l’auteur rebondit sur trois fils rouges. Tout d’abord, Tom et Nina s’associent pour empêcher leur cousin de venir à la maison. Puis l’album se poursuit avec les deux enfants qui ont contracté la varicelle. Et il se conclut avec l’arrivée (inévitable) du terrible cousin Francis. Bref ce nouvel album se lit avec grand plaisir grâce à son capital sympathie et aux situations gaguesques qui nous rappellent forcément des événements de la vie. Coté dessin, Dutto livre une partition classique, parfaitement mise en couleurs par Benoît Bekaert.