L'histoire :
Nina en a plus que marre de devoir vivre avec son petit frère Tom à longueur de journée. Elle va donc trouver ses parents avec la ferme intention de les convaincre de lui prendre un appartement pour elle toute seule. À sa grande surprise, sa mère accepte immédiatement et prévient son mari que c’est Tom qui est déclaré vainqueur du match frère-sœur ! Piqué au vif, Nina renonce à partir et compte bien être encore plus peste avec son frangin. Justement, la jeune fille a découvert récemment que ses parents auraient appelé son frère Manon s’il avait été une fille... et elle compte bien se servir de ça pour le taquiner ! Son plan marche comme sur des roulettes. En appelant constamment son frère par son nom de fille, Nina réussit à lui faire perdre patience et à le mettre en colère. Loin de se décourager, Tom décide à son tour de questionner ses parents sur le prénom qu’aurait eu sa sœur si elle avait été un garçon. Car après tout, cette raillerie peut très bien marcher dans les deux sens. Malheureusement, sa sœur se serait prénommé Hugo, un prénom classe, qui ne semble pas du tout la gêner. Tom va devoir trouver autre chose, alors que sa sœur est déjà prête à contre-attaquer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le 18ème tome de ses Petits diables, Olivier Dutto applique ce qui a fait et fait le succès de la série en mettant en scène les chamailleries et parfois la complicité du duo Nina & Tom. Ces amusantes « disputes » se déroulent sur différents thèmes, comme le prénom féminin de Tom, la rencontre entre Nina et Kafard (le meilleur ami de Tom) et la préparation à un vide-grenier organisé par l’école. S'il n’y a pas de grande nouveauté dans ce nouvel opus, les gags restent efficaces grâce aux deux enfants mais aussi via la présence de Grippy, toujours en quête de cookies à dévorer, des parents, toujours complices face à leurs enfants, et enfin de Kafard, confident de toujours de Tom. Aux dessins, Dutto livre des graphismes habituels dont la force provient avant tout de l’expressivité des protagonistes et de leurs mises en scène. Le tout est idéalement mis en couleurs par Benoît Bekaert. Ce 18ème album typique fera mouche aussi bien au niveau des fans que des nouveaux venus.