L'histoire :
Dans le futur, en 2050, l’univers a certes changé – l’heure est désormais à l’écologie – mais l’école est demeurée la même. Entre élèves de sexes opposés, c’est l’occasion des premiers flirts. Lys a 15 ans et si son amie lui répète qu’un terminal ne regarde pas les secondes, elle a quand même craqué. Il s’appelle Nathan, il est blond, il est beau et, contre toute attente donc, il est venu lui parler. Ce que pensent les garçons reste un mystère, mais l’important est qu’ils ont rencard un de ses soirs. Revenue dans sa chambre, l’adolescente se fait belle. Elle se change sous le regard indifférent de sa petite sœur. Depuis leur dernière aventure, un doute plane : Lys serait-elle une « zooman » ? Une humaine capable de se métamorphoser en animal ? Le mystère est entier ; elle se refuse à l’accepter. Et puis l’actualité pressante, c’est Nathan qui l’attend dans le hall ! Sauf qu’un autre soupirant inavoué fait irruption : Ian le brun est venu « croquer les belles plantes », en compagnie de Lys bien sûr. Un prétendant de trop pour Nathan qui claque la porte, provoquant l’abattement de la belle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome était alléchant ; le second (beaucoup) moins. Néanmoins nous voilà reparti sur de bons rails ! La charmante Lys, plus jeune mais aussi entourée que sa grande sœur Luuna, partage en effet avec elle ce même goût pour le rêve et l’aventure. Si son univers est certes plus futuriste, l’ambiance y est aussi exotique, « Disney » et en quête de mère Nature. Côté dessin, Dans la gueule du loup délaisse un temps les pleines planches (sauf exceptions plutôt réussies) pour privilégier un découpage plus serré, le scénario gagnant en densité. Au moyen de détails égrainés tout au long de l’album, les personnages prennent donc de l’épaisseur et l’on s’y attache un peu plus. Ne sont-ce pas les petits clins d’œil du quotidien qui nourrissent l’intérêt d’un récit ? Surtout que, petits coquins, la jolie adolescente y apparaît en dessous et petite culotte ! Pas de pensées déplacées, mais un charme indéniable opère. Finalement, la couverture aguicheuse résume parfaitement l’esprit de la série – les éléments en sont d’ailleurs invariables. Une série féminine qui ne laisse guère de marbre les garçons. Ecologie et thriller « anticipé » : un cocktail aujourd’hui convenu mais séduisant à l’image, très glamour, de son héroïne.