L'histoire :
Alors que le christianisme s’impose inexorablement malgré l’opposition des divinités celtes, Merlin doit rejoindre la forteresse de Kunjir pour s’entretenir avec le roi Eolwyth des Tuatha. Mais la cité est assiégée par leurs ennemis les Formoris. Même si la cité a de solides défenses, le roi est inquiet quant tout à coup un détachement de cavaliers elfes fait une percée et atteint les portes de Kunjir pour venir en aide aux Tuatha. Pendant ce temps, Merlin, une elfe du nom de Lyadriel et un nain appelé Ethé sont attaqués par des chauves-souris volantes. Ils parviennent à les tuer mais ce combat les retarde et ils doivent passer la nuit à l’extérieur dans un endroit qui n’est pas sûr. Au beau milieu de la nuit, Merlin pressent un danger. Des milliers de Corbors, sortes de singes aux dents acérées les attaquent. Merlin crée par incantation une barrière de flammes afin de se protéger. Leur salut viendra de la levée du soleil dont les rayons sont fatals pour ces créatures. Dans Kunjir, devant les assaillants toujours plus menaçants, le roi utilise son atout et prie le chef des elfes de regarder le spectacle. Illygaal a donc les faveurs du roi mais les renforts qu’il a promis semblent tarder…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce deuxième opus (et le neuvième album de la série phare éponyme, qui va paraître très bientôt), la saga Merlin tente de porter un coup d’éclat. Mais ces deux cycles sont vraiment inégaux et la quête de l’épée n’est pas la meilleure. Dès le début, le siège de la forteresse a des aspects de gouffre de Helm dans le Seigneur des anneaux. Et les ressemblances associées à la trilogie ne s’arrêtent pas là : il y a un gentil et un méchant magicien, tous deux vêtus de blanc (comprenez Gandalf et Saroumane) ; durant le siège, un détachement elfe arrive en renfort… Comme dans l’épisode 2 Les deux tours. Le personnage principal est accompagné d’un elfe et d’un nain… (tiens donc). L’inspiration inhérente au genre prend par trop ici l’apparence du plagia. Il n’en reste pas moins que cette histoire est agréable à lire et la fin fournit au lecteur un sacré revirement de situation. Le dessin est en revanche de bonne qualité, sans pour autant atteindre des sommets. Les effets de lumières rendant l’atmosphère plus magique sont assez convaincants. A réserver aux adorateurs du Seigneur des Anneaux…