L'histoire :
Alors que la forteresse de Kungir est envahie par l’ennemi Formori, leur chef, un elfe du nom d’Oslaad poursuit l’avancée de ses troupes pour trouver un nouvel allié : Iweret, le magicien. Tous deux ont des intérêts communs et veulent former une alliance. Leur prochaine étape est Muréas, la capitale des Tuatha, dont les habitants se préparent à soutenir le siège. Pendant ce temps, Merlin et ses amis sont prisonniers d’une tribu elfe alliée d’Oslaad. Pour parvenir à Mureas avant l’assaut, ils s’échappent, aidée d’une elfe et se rendent alors dans l’arbre où est enfermé Elzékiel, gardé par un démon. Pendant qu’Ethé et Lya libèrent le magicien et l’emmènent au loin, Merlin combat le démon. Ce dernier finit par obstruer la sortie de l’arbre, ce qui oblige Merlin à plonger dans les abîmes en espérant y trouver une autre issue. Ses autres compagnons poursuivent leur route dans un marais où ils font la rencontre de Swerg, une étrange créature. Au même moment à l’Ouest, le garde du phare d’Elsamar repère une embarcation au milieu de la nuit et y découvre un vieil homme barbu endormi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Merlin, la quête de l’épée est une série parallèle au cycle principal Merlin actuellement en cours de conclusion. Les personnages clés restent les mêmes mais le rôle de Merlin est ici quelque peu différent. Jean Luc Istin nous relate une guerre entre les Tuatha et les Formori mais cette histoire ressemble de plus en plus à la saga du Seigneur des anneaux. Le magicien maléfique se trouve dans une tour comme l’est Saroumane. On retrouve l’épisode de Balrog, le démon des entrailles. Merlin plonge même dans les abîmes comme Gandalf dans les mines de la Moria. Swerg tient le rôle de Golum. Il est presque difficile de ne pas trouver de liens directs ! L’histoire est claire et cohérente mais manque donc cruellement d’originalité. On apprécie néanmoins la traitrise de l’elfe depuis la fin du second épisode qui bouleverse l’association au côté bien ou mal des races. Le dessin est fidèle au type celtique que l’on peut rencontrer sur les tomes précédents. Les personnages et leurs expressions sont facilement lisibles. Nicolas Demare nous plonge dans une atmosphère à la fois magique et inquiétante, et notamment dans des scènes de combat très bien menées. La mise couleur de Sandrine Cordurié est impeccable, avec une mention particulière pour ses nombreux effets de lumière. Au final, cette série reste donc une sorte de stéréotype du genre heroic-fantasy, en raison de son classicisme. Mais le rendu graphique de très bonne qualité plaira aux amateurs !