L'histoire :
Un mystérieux mal s’est abattu sur certains parisiens : des hommes et des femmes sont emprisonnés malgré eux dans un corps en pierre. Surnommés « les cœurs de pierre », ils sont immobiles et les autorités cherchent un moyen de les libérer… en vain pour l’instant. Sont-ils une menace pour Paris ? Si c’est le cas, Ladybug et chat noir, les nouveaux justiciers de la ville, seront-ils là pour les arrêter ? Pendant ce temps, la vie poursuit son cours au collège. Adrien, malgré l’interdiction de son père, a fugué pour rejoindre l’école. Marinette, de son côté, est surprise et inquiète par l’engouement pour Ladybug sur les réseaux sociaux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin du cycle consacré aux origines des Miraculous ! Cette BD est une adaptation d’un dessin animé asiatique en 3D qui a fait son apparition sur les écrans français en 2015. Les héros sont deux adolescents parisiens, Marinette, alias Ladybug, et Adrien, alias Chat noir, qui se transforment à la moindre menace grâce à leurs « kwamis », reliés à des Miraculous, qui sont chargés de veiller sur leur détenteur. Leur ennemi juré est un certain Papillon qui, avec ses akumas, transforme les gens en vilains et utilise leurs émotions négatives. Astuce : alors que les deux adolescents fréquentent le même établissement, une fois transformés en super-héros, ils ne connaissent pas leurs identités respectives. Dans cette seconde partie, Ivan, un élève tourmenté, va une nouvelle fois se transformer en créature de pierre et semer la terreur dans Paris en ayant fait prisonnières deux collégiennes. Les lecteurs du premier opus pourront avoir un sentiment de répétition. Le scénario est un peu léger, voir naïf dans sa construction. Les personnages manquent soit de crédibilité, soit de justesse dans l’expression de leurs sentiments, de leurs émotions, ce qui leur confère un caractère tronqué et artificiel. A titre d’exemple, les prisonnières du géant de pierre semblent spectatrices de ce qui leur arrive et ne sont pas effrayées par la situation, l’une d’entre elles se montrant même toujours aussi arrogante. Au dessin, Minte est resté fidèle au dessin animé originel d’inspiration manga.