L'histoire :
En la métropole de Bigburg, le quartier d’Oldmill passe pour le plus ancien et le plus inquiétant. Un endroit étrange où errent les esprits, flottent les fantômes et se réunissent les monstres. Tout ce petit monde se rassemble un soir pour une conférence exceptionnelle, donnée dans les catacombes par le Masque de feu. Le moment est proche où la race des fantômes dominera la Terre, au grand jour et à la vue de tous. Bientôt ils marcheront sur le monde des vivants ! Heureusement, l’attroupement menaçant n’a pas échappé au chat et tuteur Timothy, parti chercher du renfort… Pendant ce temps, une petite fête se prépare chez Zick pour le retour de son père. Tout le quartier est invité ! Si seulement le gros Bamboo n’avait pas mangé les invitations…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces temps-ci, quelques-unes des plus grosses publications nous réservent un final explosif. Sans doute un excellent moyen de relancer des séries qui, sans perdre leur intérêt, commençaient peut-être à ronronner. Ainsi, chez Soleil, c’est par exemple le dernier Lanfeust (La chevauchée des bactéries) qui dégoupillait sec après un imbroglio de gags plus ou moins réussi. Eh bien, son « alter ego » jeunesse, Monster allergy (quoi qu’appartenant à un tout autre registre) s’offre de même un rebondissement de taille en toute fin d’album ! Vu le rythme de parution (sa réalisation collective permet 2 à 3 sorties par an !), le succès dépend de la capacité du feuilleton à surprendre et rebondir. Outre l’introduction d’un nouveau venu, Teddy, afin d’épauler Zick et Elena (nos héros grandissent : irait-on vers un trio à la Harry Potter ?), les fans seront ravis d’en apprendre de belles sur le passé familial tragique, du jeune et nouveau dompteur. Bien sûr, en apéritif, le scénario réserve son lot de monstres et péripéties facétieuses à surmonter. Cependant, si la couverture offre un faciès attrayant coutumier, le dessin transalpin paraît moins « flashy », un poil plus sombre et moins coloré que d’accoutumé. Ceci pour restituer une atmosphère plus sombre ? L’importance accordée à la mise en couleur dans une saga si pétillante ne saurait mentir : l’heure est grave ! Point trop quand même. Rassurez-vous, l’esprit policé, rond et Disney demeure.