L'histoire :
A la tête de la DWC, l’une des plus grandes multinationales de la planète, Moréa Doloniac dirige d’une poigne de fer l’empire financier dont elle a hérité. Mais ce n’est pas tout : elle assume également son immortalité et combat les anges, ennemis de l’humanité. La lutte est difficile, surtout lorsque ses plus proches collaborateurs la poignardent dans son dos. C’est le cas de Grégoire Nonce qui a organisé secrètement une série d’attentats contre les serveurs de la DWC Média. L’objectif : favoriser un montage financier houleux qui lui permettrait de gagner beaucoup d’argent et peut être de prendre le contrôle de la compagnie. Démasqué à temps à la suite d’une enquête musclée, il est parvenu à s’enfuir. Une fois reconstruites les bases de données de la DWC, Jeeves, majordome de Moréa et homme à tout faire, découvre que Nonce a financé un groupe révolutionnaire dirigé par un mystérieux guerrier masqué. Ce dernier cherche en effet à renverser plusieurs gouvernements sud-africains, afin de rétablir l’ordre ancien du royaume de Momomotapa. Pendant ce temps, Moréa, sa jeune stagiaire Am’nta Bâ, son maître d’arme Terkio ainsi que McMullen (proche collaborateur et amant de Moréa) survolent l’Afrique en jet. C’est alors qu’une batterie de missiles sol-air abat l’avion…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Le feu du temps et Un parfum d’éternité, les nouvelles aventures de Moréa s’intitulent à présent La brûlure des ténèbres. Les titres excellent ainsi dans une kitscherie constante. Peu importe, ce nouveau volet renoue avec un scénario plus recherché et mieux ficelé que le précédent. Avec un humour bien dosé et une action toujours bondissante, Christophe Arleston et Dominique Latil entraînent la série sous des latitudes africaines. On n’échappera pourtant pas à quelques longueurs répétitives : j’me fais prendre, je m’échappe, je m’fais reprendre, etc. Bref, les idées de rebondissements sont divertissantes, la trame reste peu crédible, mais sympathique. Après tout, vu que la plupart des héros sont déjà immortels, on peut bien supporter quelques autres écarts… Le trait de Thierry Labrosse, qui n’a cessé de progresser au cours de la série, a encore franchi un nouveau pas, avec une plusgrande maitrise des détails. Les traits des personnages s’en trouvent plus vifs et plus expressifs. Une nouvelle étape est aussi franchie avec la colorisation de Christian Goussale qui apporte vraiment un gros plus à la qualité graphique.