L'histoire :
Voleur de haut-vol et spécialiste des affaires lucratives, le gobelin Myth décide d’observer et de traquer un solide orc du nom de Kobo. Depuis que ce dernier a réussi à rester lui-même, alors qu’il avait été mordu par les goules décérébrés de la nécromancienne Lah’saa, il est poursuivi par des chasseurs de primes engagés par des mages qui rêvent de lui mettre la main dessus pour découvrir le « pouvoir » qui lui permet de survivre après avoir été contaminé… Après avoir observé l’orc se débattre dans le guet-apens dans lequel il est tombé, Myth se lance dans la bataille et aide Kobo à sortir victorieux de cet affrontement. Trouvant refuge dans une taverne avant l’arrivée d’autres ennemis, Kobo interroge le gobelin sur les raisons qui l’ont poussé à l’aider. Sans détour, Myth lui apprend qu’il sait tout de lui et qu’il a une proposition très intéressante à lui faire. Il connait un alchimiste qui ne travaille pour aucune tête couronnée et qui pourrait changer pour toujours son apparence. Doté d’un nouveau physique, Kobo pourrait ainsi disparaître pour toujours et vivre une vie tranquille. Toutefois Myth n’est pas altruiste et il ne rendra ce service que si l’orc accepte de lui offrir une grosse récompense. Par exemple, les richesses qu’il a dérobées avant de partir en cavale…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sylvain Cordurié se rappelle soudain que la série s’appelle Orcs ET gobelins Le scénariste nous propose ainsi une aventure mettant en scène un personnage de chaque race. Et pour encore plus de plaisir, le scénariste remet même en scène deux antihéros qu’il nous avait fait découvrir lors d’albums précédents (le 2 et le 12 pour être précis). On retrouve ainsi Myth le monte-en l’air à la langue bien pendue et le taiseux Kobo qui, à l’instar d’Ellie dans Last of us, est immunisé par le virus qui changeait en « zombie » tout ce qui vivait sur les terres d’Arran. L’intrigue est alors assez simple : le duo va tenter de rejoindre la demeure d’un alchimiste afin que ce dernier transforme le visage de Kobo, traqué par des chasseurs de primes. Dans ce XXème tome, l’histoire ne s’embarrasse pas de futilités et démarre rapidement, pour notre plus grand plaisir. Le récit est plaisant, dynamique et le duo atypique fonctionne extrêmement bien. L’histoire est pleine de surprises et propose un final drôle et original. Pour la partition visuelle, le scénariste s'appuie sur son comparse Bojan Vukic (Grands Anciens, Le retour de Dorian Grey, Merlin le prophète…). Ayant déjà œuvré sur quelques albums dans « Le monde d’Aquilon », le dessinateur offre un ensemble très emballant avec un univers d’heroic-fantasy teinté d’une part sombre. Claudia Palescandolo se charge de mettre cette très chouette aventure en couleurs.