L'histoire :
Sur la terre des ogres, en plein désert de Katzan, Lardeur et son équipe composée d’orcs, de gobelins et d’un elfe, bravent une tempête de sable pour échapper à la milice blanche de la cité de Frillonne emmenée par son zélé capitaine. Prenant quelques minutes pour se reposer et soigner les blessés, Lardeur charge Lana et Alyoss de regarder les cartes pour tenter de localiser précisément où ils se trouvent. Dans le même temps, il demande à Treuz et Kort d’explorer les environs pour trouver un abri plus discret au cas où les humains seraient toujours sur leurs traces. Ces deux derniers localisent une grotte construite par les nains, semblant totalement abandonnée. N’ayant pas de meilleure solution pour survivre à la tempête qui gagne sans cesse en intensité, les mercenaires prennent le risque de pénétrer dans la grotte. Ils sont immédiatement accueillis par trois vieux hommes en capuchon rouge. Ils leur révèlent qu’ils ne sont pas querelleurs et qu’ils sont les gardiens de ces lieux qu’on leur a légué il y a de nombreuses années. Ils rajoutent qu’ils sont ravis de les accueillir et qu’ils sont libres de se déplacer et de profiter des lieux. Méfiant, Lardeur préconise à ses acolytes de rester groupés et d’attendre un peu avant de se croire en sécurité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette 15ème aventure au sein de la série-concept, Olivier Peru met en scène un groupe de mercenaires plutôt « bras cassés » se réfugiant chez des Hommes, qui semblent trop gentils pour être honnêtes. Si ce pitch vous donne un sentiment de déjà-vu, c’est simplement parce qu’il ressemble fortement (trop ?) à Pest, le tome 12 scénarisé par Sylvain Cordurié. Ensuite, en pratique, l’intrigue évolue vite en « Dungeon crawler », avec les protagonistes tentant de survivre et de sortir d’un tortueux labyrinthe. Ce péril verra certains personnages y laisser la vie, à la manière d’un film d’horreur. Bref, il n’y a malheureusement rien de particulièrement originale dans ce 15ème tome. En plus, on ne peut pas vraiment dire qu’on s’attache au groupuscule composé d’orcs, de gobelins et d’un elfe. Pour mettre en images cette histoire très classique, on retrouve Ma Yi (Yuna, Le manoir Sheridan, Elfes 5 & 10). Si les décors sont riches et les scènes d’action dynamiques, les personnages – aussi bien principaux que secondaires – manquent cruellement de charisme. Cela rajoutant au manque d’empathie qu’on ressent déjà pour eux. Bref, cet album ne marquera pas la série d’une pierre blanche…