L'histoire :
Pest est chef d’un groupe de gobelins se rendant de village en village pour y jouer spectacles et concerts. En réalité, le groupe profite des festivités pour repérer un riche très éméché, se rendre chez lui et lui voler tous ses biens de valeur, avant de s’enfuir vers d’autres contrées. Désormais connus et recherchés par de nombreux soldats humains, les gobelins décident de fuir les régions qu’ils ont arpentés pour se rendre dans une toute nouvelle : la froide et austère Nodrënn. À peine arrivés, ils tentent leur chance en se rendant dans un temple où se trouverait un fabuleux trésor de richesses en or. Hélas, ils découvrent qu’il ne s’agit pas d’or, mais de laiton, mis là pour piéger ceux qui s’y aventurent. Qu’à cela ne tienne, Pest et les siens reprennent le fric frac habituel, avec la même régularité. Tout d’abord observé avec méfiance par les humains qui n’aiment pas les « culs-vert », le groupe finit par gagner leur confiance pour donner une représentation. Puis il profite de la nuit pour voler et fuir. Mais un jour, les gobelins débarquent dans la ville de Pagall et y sont accueillis avec liesse ! On leur offre même le gîte et le couvert pour la nuit ! Alors que tous ses collègues sont prêts à accepter, Pest se méfie. Cette proposition n’est-elle pas trop belle pour être honnête ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette nouvelle aventure mettant en scène les « méchants » des terres d’Arran, Sylvain Cordurié nous présente un groupe de gobelins spécialisés dans le vol et l’arnaque. Devant fuir leurs régions de prédilection, ils se rendent dans une région hostile encore marquée par le passage de la nécromancienne Lah’saa et sa légion de goules décérébrés. Après une courte quête qui se termine en eau de boudin, Pest et les siens reprennent leurs bonnes habitudes jusqu’au jour où ils arrivent dans un village peuplé d’humains étrangement accueillant. Que cache-t-il derrière leur sourire ? Sont-ils idiots ? Préparent-ils un mauvais coup ? Il va falloir lire cette passionnante aventure pour le découvrir pleinement. Bref, vous l’aurez compris, le scénario de Cordurié est extrêmement rythmé et met parfaitement en scène les différents protagonistes et leurs particularités, avant de les lancer au cœur de l’intrigue. Bien que lié à la période de la grande guerre face à la nécromancienne dans la série principale Elfes, ce douzième tome peut parfaitement se lire sans connaître toute la saga. Comme pour le tome 4 de la série, on retrouve Bojan Vukic à la mise en images. L’illustrateur de Grands anciens et Le retour de Dorian Gray dans la collection 1800, offre un travail léché qui nous embarque de bout en bout. Un très bon album pour cette série-concept.