L'histoire :
Dans les mines de Se-Haal, les hommes du Roi Eloy retiennent 27 265 prisonniers orcs et gobelins. Au cœur de l’objectif des Hommes visant à exterminer les anciennes races, Eloy force les culs verts à travailler sans relâche dans les mines jusqu’à se tuer à la tâche. D’ailleurs, il n’hésite pas à faire exécuter quotidiennement les plus faibles pour rappeler aux orcs et gobelins de rester obéissants. Dans ce véritable camp d’extermination, la jeune gobeline Reka’a survit avec son grand-père, seul survivant de sa famille après l’attaque de leur village par les hommes. Chétive voire frêle, Reka’a fait office de « rat » parmi les rôles nécessaires dans les mines. En effet, elle est l’une des rares prisonnières qui peut facilement se faufiler dans les passages étroits à la recherche de gisements de minerais qui permettront aux hommes de forger encore plus d’armes dans leur guerre face aux anciens peuples. Un jour, durant ses recherches, la jeune gobeline tombe sur un œuf noir et brulant. À son contact, l’œuf éclot et une étrange créature en sort… Dès ses premiers instants de vie, Reka’a se sent reliée à la créature aussi bien physiquement que mentalement. De peur que les culs verts constamment affamés ne se jettent sur la créature, la gobeline lui intime l’ordre de rester dans les mines et remonte en cachant sa découverte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouvelle aventure du « Monde d’Aquilon » mettant en scène Orcs et gobelins, cet album s’inscrit également dans le cycle des Guerres d’Arran. Pour rappel, il s’agit d’un arc où toutes les anciennes races (elfes, nains, orcs, gobelins…) sont traquées par les Hommes qui visent leur extermination totale. Dans ce scénario signé Olivier Peru, on découvre un camp dans lequel orcs et gobelins se tuent à la tâche dans des mines, sous l’esclavage d’un Roi et de ses hommes. Rendus dociles via une mixture mise au point par une mage et mélangée à leur maigre pitance, les culs verts semblent condamnés à être serviles jusqu’à la fin de leur vie… Mais c’était sans compter sur la jeune Reka’a et la créature qu’elle va rencontrer dans les profondeurs des mines ! Sans en dévoiler davantage, cette 22ème aventure est intéressante à suivre et tient ses promesses, tout en élargissant encore plus l’univers du crossover touchant toutes les séries. Alexis Sentenac se charge des dessins de ce nouvel album. Pour sa première dans l’univers mis en place par Jean-Luc Istin, le dessinateur offre du très bon travail, en ajoutant sa patte ainsi qu’un hommage à Alien via la créature rencontrée par l’héroïne. L’ensemble est mis en couleurs par l’expérimenté Oliver Héban. Un bien bon album !