L'histoire :
Dans les contreforts orientaux du Royaume d’Orepia, la cité d’Ardeia est la propriété du puissant Duc Warin. Cette prodigieuse citadelle garde le col des montagnes grises et à ce jour personne ne l’a encore attaqué de front, tant elle a la réputation d’être inexpugnable. Or, les remparts du château subissent les assauts de la terrible armée du Shakal, le Seigneur Miw. Tant bien que mal, les défenseurs de la citadelle engagés par le Duc Warin tentent de repousser les hordes d’envahisseurs, mais c’est peine perdu : le château va tomber. De ce fait, les mercenaires Adhémar, Réginald, Savaric, Hermine, Frameric et Bérard décident de quitter les lieux au plus vite en emmenant Warin avec eux. Mais dès leur sortie de la cité, ils tombent nez à nez avec un Berserk de Cungo, une véritable force de la nature qui compte bien régler son compte à la petite équipe. Après être venu à bout du géant, Adhémar et les autres mercenaires décident de se mettent en route et assistent impuissants, à la destruction totale de la citadelle, emportée par une explosion sans précédent ! Seuls survivants de l’attaque d’Ardeia, les mercenaires sont aussi les seuls à savoir qu’une immense armée menace la survie de tout le Royaume...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce premier tome de la série Orepia, le scénariste Fabien Dalmasso développe une histoire d’heroïc-fantasy plutôt traditionnelle, avec son lot de personnages aux antipodes les uns des autres et de l’action bien sentie. Auréolé de touches d’humour un poil en-dessous de la ceinture et un tantinet grossières, le récit n’en reste pas moins bien structuré et relativement intéressant. On suit avec plaisir cette bande de mercenaires qui ne s’entendent pas vraiment, au cours d’une aventure qui les dépasse très vite ! En ce qui concerne la partie graphique, l’artiste Jae Hwan Kim réalise un quasi sans-faute avec des illustrations très détaillées qui flirtent avec les classiques du genre (on pense à Lanfeust ou Trolls de Troy) avec quelques accents mangas plutôt bien amenés. De plus, l’agencement des planches est bien structuré, ce qui permet ainsi une lecture fluide. En définitive, cet Héritier d’Atlantis est assez plaisant, même s’il reste un peu trop convenu et se perd parfois dans un humour lourdingue. Quoiqu’il en soit, l’ensemble reste de bonne facture et ravira tous les fans d’heroïc-fantasy un peu barrés !