L'histoire :
Tom, Demba et Samir poursuivent leurs matchs d’entrainement fructueux au sein de la PSG Academy où ils ont été admis. Leurs automatismes commencent à être tellement rodés qu’ils écrasent leurs adversaires et prennent un peu la grosse tête. Toutefois, leur entraineur se méfie de la fanfaronnerie et de la suffisance qui les gagnent. Il les enjoint à rester humbles et travailleurs. L’autre bonne nouvelle, c’est que Joris est enfin remis de sa blessure. Pour fêter ça, il propose à ses deux meilleurs copains un petit match au jardin public du quartier. Mais le terrain est déjà utilisé par des gamins, qui accueillent les trois ados comme des stars, signatures d’autographes à l’appui ! Dans les jours qui suivent, pourtant, l’équipe de la PSD montre de sérieux signes d’essoufflement. Trop d’erreurs défensives, trop de tentatives individuelles, pas assez d’inspiration collective… et ils se prennent une vraie raclée avec quatre buts d’écart. Dans les vestiaires, en plus de se prendre un savon de la part de leur coach, ils règlent leurs comptes entre eux, se reprochant chacun leurs irresponsabilités. Les superstars de l’équipe Une sont alors appelés à la rescousse. Thiago Silva y va de son conseil auprès de Joris : ce qu’il faut pour ressouder l’équipe dans ces cas-là, c’est un électrochoc…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est plus facile de construire une équipe durablement gagnante lorsque les valeurs nobles du football sont respectées et que chaque membre reste humble, solidaire et travailleur. Sans blague ? Telle est pourtant la morale centrale et un peu longuette à être démontrée de ce troisième opus de PSG Academy. Certes, le scénario de Mathieu Mariolle prône les justes valeurs d’un sport qui en a médiatiquement beaucoup manqué ces dernières années. Mais cet épisode est tout de même sacrément cousu de fil blanc (pour ne pas dire de corde). L’improbable culmine en climax lorsque cinq joueurs superstars de l’équipe première (Zlatan, Thiago Silva, Cavani, Verrati et Maxwell) prennent sur leur précieux temps pour donner une leçon d’humilité sur le terrain aux apprentis footeux. Même réduits à 5 contre 11, ils gagnent, évidemment (s’agirait pas d’écorner des superstars !). Mais ils n’y gagnent pas en reconnaissances faciales, car le dessinateur Bento ne parvient à caricaturer qu’une fade et impersonnelle transcription de leurs visages. Puisque cette BD se destine aux djeunz fanas de l’équipe qatari-parisienne et reste pétrie de bonnes intentions, restons toutefois nous aussi humbles dans nos critiques…
