L'histoire :
3-2. La PSG Academy vient de se faire rejoindre au score. La situation n’est pas terrible. Ils sont crevés et leurs adversaires ont l’air d’en avoir sous la semelle. Si le match se termine par un match nul, ils sont éliminés du tournoi. Plutôt que d’aller marquer un quatrième but qui les qualifierait, ils se contentent de la jouer « petit bras » en faisant tourner la balle. Score final 3-2 ! Le lendemain, les membres de la PSG Academy regardent leurs glorieux aînés faire une séance de décrassage, à peine descendus de leur avion. Abou et Tom n’en reviennent pas ! Abou se connecte avec sa tablette pour voir le classement. Même avec leur victoire de la veille, ils restent cinquièmes. Pour le moment, ils sont éliminés. Le quatrième, c’est la Chelsea Academy et ça tombe bien, c’est leur prochain adversaire. S’ils gagnent, la PSG Academy leur passe devant ! Dans les trois premiers, il y a les Cannoniers de Londres (le leader incontestable) suivi de près par la Real Academy et la Barcelone Academy. De sacrés clients !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le foot est un sport d’équipe composé d’individualités. Chacun se tire la bourre pour savoir qui est le meilleur buteur, entre Demba et Tom. Finalement, c’est Raph, l’une de filles de l’équipe, qui les devance d’un but. Tom a un peu les boules de se faire dépasser par une fille. Mais le plus important n’est pas là. Le but c’est de gagner ensemble, pas de savoir qui marque les buts ! C’est ici la thématique développée par Mathieu Mariolle dans cet album. Dans ce scénario de commande (à des années-lumières de Nuisible ou de Blue Note), le scénariste injecte une dimension féminine (l’équipe du PSG est vice-championne d’Europe et fait mieux que les garçons !). Les jeunes joueurs de la PSG Academy vont être drivés par les filles : Sabrina Delannoy, Fatmire Alushi, Kosovare Asllani, Marie-Laure Delie et Laure Boulleau. Rien de mieux qu’un match entre les filles et les garçons pour départager le sexisme ! Le dessin de Bento fait le job, comme d’habitude, et rend les séquences de jeu agréables à regarder. On est loin d’Éric Castel, mais les footballeurs en culottes courtes passeront un bon moment.