L'histoire :
Dans sa chambre, Théo, fan du PSG et de Minecraft, joue au monde qu'il a créé dans son jeu. On y voit Neymar en cube qui jongle frénétiquement dans un Parc des Princes envahi par des moutons qui broutent allègrement le carré vert. Théo (pixelisé) rouspète auprès des ruminants et leur demande de déguerpir. Mais il se prend un ballon derrière la tête, envoyé par un membre de l'équipe du PSG qu'il a modélisé. Décidément, il n'y a plus de respect pour l'entraîneur. Jules, son grand frère, qui regarde une vidéo sur son smartphone, affalé dans un fauteuil, ne comprend pas cette passion dévorante et débordante. Dehors, l'orage commence avec des éclairs qui déchirent le ciel. La foudre frappe et les deux frères se retrouvent transportés dans le jeu vidéo de Théo ! Les avatars des joueurs du PSG sont heureux de voir de nouveaux compagnons de jeu. Théo est tout heureux d'être là avec ses idoles. Jules cherche un moyen de rentrer chez eux et veut explorer les environs. Mais les joueurs du PSG l'en dissuadent. Il ne faut surtout pas s'éloigner du village...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Multi-titré dans le championnat de France, le PSG peine à conquérir l'Europe. Stoppé cette année par Manchester United après une improbable remontada, le club francilien ne parvient toujours pas à entrer dans le dernier carré de la Ligue des Champions. Pour cela, il doit trouver de nouvelles ressources et des recettes pour garnir son porte-feuille. Impitoyable fair-play financier quand tu nous tiens ! La bande dessinée est l'un de ces nouveaux vecteurs financiers. PSG Academy, PSG All Stars, PSG Heroes ou PSG Infinity ont déjà décliné la franchise sur papier. Et maintenant, place à PSG Craft, qui vise avant tout les jeunes lecteurs fans du PSG et accessoirement de jeux vidéos, de type Minecraft (Bientôt PSG Dragon Ball ? PSG Fortnite ?). Bien sûr, cette nouvelle série marche sur les traces de ses prédécesseurs. Au scénario, Mathieu Mariolle fait le job, sans originalité, en faisant un grand écart entre foot et jeux vidéos, avec des passages obligés (Ah le fameux match épique où il faut gagner contre des méchants !). Au dessin, même si cela est convenu, soulignons le travail graphique de Minte, qui joue des pixels pour arriver à ses fins. Une première pierre dans les clous à une nouvelle série pour les djeunz et qui, pour les vioques, renverra aux fameux poteaux carrés de la finale des verts en 1976.