L'histoire :
Planète Baîn-Mây, Mine de Sellandium, Camp de prisonniers numéro 12. Charles et des centaines de milliers de supporter du PSG ont été arrachés à la planète Terre pour devenir des forçats. Dans les deux camps de travaux forcés, il y a une règle : si une équipe de prisonniers gagne son match de space ball contre celle des geôliers, tout le camp est libéré. Dans le cas contraire, l'équipe est exécutée sur le champ. En cent ans, ce n'est arrivé qu'une fois, qu'une équipe remporte le match... Il paraît même que c'est une légende, afin que les insurgés gardent espoir. Yazid monte donc une équipe, mais elle échoue et prend un 3-0. La sentence est exécutée. Charles, un jeune supporter veut défier les geôliers, mais un étrange personnage affublé d'un paletot et d'une capuche verts l'en empêche. ll lui demande d'attendre son heure. Il l'aidera à gagner le match et à libérer les supporters. Charles retourne à ses travaux forcés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le PSG enchaîne les contre-performances au point de ne pas être champion d'automne 2016, les jeunes supporters seront peut-être heureux de trouver au pied du sapin PSG Heroes 3. Un peu de baume au cœur. Quoique... Cette série n'a ni queue, ni tête. Elle est là uniquement pour faire la part belle à la galaxie du PSG omnisports. Outre les joueurs de foot (avec Zlatan en tête dont c'est sûrement le dernier album : depuis il a été transféré à Manchester United), on retrouve l'équipe de handball avec Nico Karabatic, qui ont pour mission de libérer des supporters du PSG. Le scénario est aussi intéressant qu'un pauvre match de Ligue 1 où les deux équipes ne se livrent pas. Gare à ne pas vous endormir. Le dessin est à peine mieux, mais ne sauve pas la tactique commerciale d'un club qui décline son emblème et son équipe sous toutes ses formes. À force de décliner à tout va, le filon PSG risque de s'épuiser, les auteurs aussi...