L'histoire :
A des années-lumières de notre planète, joue l’équipe des PSG heroes. Composée de joueurs hors pairs, elle enchaîne les victoires, encore et encore, irrésistible. Silva en défense, Verrati au milieu, Cavani en attaque, à tous les postes elle possède les meilleurs joueurs et développe un jeu qui laisse impuissant ses adversaires. Et lorsque le gardien adverse, une sorte de dinosaure monstrueux obstruant ses cages, parvient à trouver la parade, c’est l’inévitable Zlatan qui surgit et marque à tous les coups. Aucune équipe ne paraît pouvoir rivaliser avec celle des terriens, pour le plus grand bonheur de leurs compatriotes. Car la règle édictée par l’abominable Rock Fükrug, maître du championnat, est impitoyable : trois défaites d’affilée et la planète des perdants est désintégrée ! Ne supportant plus d’être complice d’un tel système génocidaire, Zlatan se rebelle et refuse de jouer. La sentence ne se fait pas attendre : Rock Fükrug l’oblige à combattre dans une autre arène, celles des gladiateurs. Privée de son atout maître, l’équipe des PSG heroes, un temps encore victorieuse, commence alors à perdre. Une défaite puis une deuxième. La prochaine signifierait la fin de la Terre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La lecture de cette bande dessinée, le lendemain soir de la défaite face au grand Barcelone en coupe d’Europe des clubs champions, a de quoi faire sourire, voire rire jaune. Car si on lit PSG Heroes, c’est que l’on est fan et supporter, et donc déçu de ce résultat (ou alors que l’on s’est franchement trompé de lecture). Série grandiloquente à la gloire du club et de ses joueurs actuels – qui ont nécessairement donné leur aval en terme de droit d’images – cette série n’a en effet pas grand-chose pour plaire, sinon que l’on peut y redécouvrir Verrati, Cavani ou encore et surtout l’inévitable Zltatan, auréolés du statut de défenseurs intergalactiques de la Terre. Depuis l’arrivée des qataris il y a quatre ans, l’équipe du PSG est en effet entrée dans une autre dimension. Et plus que celle de leurs rivaux galactiques du Real Madrid, il fallait imaginer les transposer ailleurs que sur Terre pour leur conférer une aura internationale. Mais comme toute œuvre « idolâtre », le risible n’est pas loin dès que le lectorat dépasse le très étroit cercle des ultras-fans. On ne s’attardera pas sur un visuel propre et vendeur sans plus ; on déplorera par contre un scénario à la limite des pâquerettes, juste bon à être vendu dans les boutiques de souvenirs ou autre échoppe souhaitant capitaliser sur l’équipe française phare du moment. En résumé, si vous êtes aficionado, souhaitez faire un cadeau empoisonné à un supporter olympien ou autre, cet album peut faire l’affaire. Sinon, passez votre chemin.