L'histoire :
Le questeur Aeson et Klytië ont découvert que la grande prêtresse Alcyone autorise des cérémonies interdites dans le temple de Poséidon en échange d’argent. Ces rituels sont sans aucun doute à l’origine des inondations qui frappent le royaume d’Atlantide depuis quelques temps. Surpris par le guerrier masqué qui travaille pour la grande prêtresse, Klytië se défend en faisant appel aux Mékaridiens, sortes de gros crabes protégeant le temple. Mais ces derniers se retournent très vite contre elle sur l’ordre d’Alcyone. Le duo prend alors la fuite et tombe nez à nez avec Iacho, le questeur atlante. Ils lui font part de leurs dernières découvertes et le drakonte leur conseille de se cacher en attendant qu’il enquête de son côté pour trouver davantage de preuves. De son côté, Idoméneus vient d’éliminer le garde du corps du Prince Phoibos venu pour le tuer. Il sait dorénavant que le Prince a un lien avec les catastrophes récentes et il fête sa découverte en se livrant à une partie de jambes en l’air avec les filles de joie de la taverne où il vient de livrer bataille. Mais à peine a-t-il fini, qu’il est emporté par un raz-de-marée provoqué par la dernière cérémonie interdite. Lorsqu’il reprend connaissance, il se trouve en plein centre-ville, en tenue d’Adam, et il entend le discours de Phoibos. Ce dernier tente de susciter une révolte contre le pouvoir en place…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après presque deux ans d’attente, la conclusion de l’enquête atlante d’Ido et Aeson est enfin dans les bacs. Pour cette conclusion (avant de repartir sur un nouveau cycle), Jean-Luc Sala n’a pas fait les choses à moitié. En effet, la première partie de l’album est un grand délire humoristique où les manigances sont dévoilées et les coupables démasqués. Drôle et avec une vraie logique, l’enquête se conclut, les coupables mis aux arrêts et on a même droit à un véritable happy end ! Cependant, on en est alors qu’à la 26ème page de l’album et l’histoire est loin d’être réellement finie. De nouveaux événements vont s’enchaîner et le récit va alors devenir beaucoup plus sérieux et grave, mais toujours aussi captivant. Riche en humour grivois, en jeux de mots « pourris » (Le cerbère Léonard, La gorgone Zola…), en action et en rebondissements, ce troisième tome est particulièrement prenant et ne déçoit pas un seul instant. Côté graphisme, Nicola Saviori, aidé aux couleurs par Hélène Lenoble pour ce tome, livre de nouveau un travail époustouflant, avec un style élastique qui jongle de l'humoristique au semi-réalisme, adapté comme un gant à la série. Bonne nouvelle donc : la série reviendra prochainement pour une nouvelle enquête puisqu’un quatrième album est d’ores et déjà annoncé. C’est mérité tant les aventures d'Ido et Aeson sont plaisantes à lire…