L'histoire :
Les Tournefers du Capitaine Ornelas n’ont pas su protéger Gillian, le seul survivant des manieurs du temps. Ce dernier se retrouve maintenant captif de la créature végétale qui a décimé les siens. Une créature qui n’est autre que Pellear, le héros qui a sauvé Ylgaard deux siècles auparavant et qui souhaite désormais détruire la cité pour d’obscures raisons. Pour parvenir à ses fins, Pellear a besoin de l’aide de Gillian. Et pour être sûr qu’il coopère, il détient sa femme et ses deux enfants. Pendant ce temps, à Ylgaard, c’est la panique depuis la mort du prédicateur Agmon. En effet, tous les membres de l’église du miracle qui ont bénéficié de sa magie sont en train de périr dans d’épouvantables souffrances. Parmi les victimes, se trouve Lorden, l’épouse du régent Rhomdal. Dans une rage folle, le régent découvre l’identité du coupable et s’apprête à se lancer dans une lutte finale face à lui, sans se soucier du chaos qui règne dans sa cité. De leur côté, Ravermoon et Boroham ont également découvert l’identité de la créature végétale et ils comptent bien stopper ses agissements tout en sauvant Gillian et sa famille. Seront-ils de taille pour mettre fin à un complot mis au point des centaines d’années auparavant ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après trois années et demie d’attente, voilà enfin le moment de découvrir la conclusion des aventures de Ravermoon et de la cité d’Ylgaard, dans cet ultime tome du triptyque imaginé par Sylvain Cordurié. À la fin de la seconde partie, on découvrait que le responsable du massacre des manieurs du temps et des derniers fléaux s’abattant sur Ylgaard n’était autre que le légendaire héros qui sauva tous les habitants deux cents ans plus tôt. On suit dans cette dernière partie la mise en place du plan final de Pellear, tout en observant en parallèle les agissements de protagonistes qui vont tout tenter pour le stopper, comme Rhomdal ou encore Ravermoon. En fonction des événements qui s’enchaînent habilement, on découvre également les raisons qui poussent le grand héros à agir comme un traître à sa cité. Le récit est donc aussi prenant et réussi que lors des deux précédents tome. Quand bien même il faudra s’accrocher un petit peu vers la fin pour bien tout comprendre, quitte à revenir en arrière et à relire en cas de doute. Au dessin, Léo Pilipovic réédite le bon travail des tomes précédents avec une excellente mise en scène et une intensité du récit admirablement retranscrite à travers son graphisme. Ce triptyque absorbant et original ne déçoit pas un seul instant.
