L'histoire :
Le capitaine Albatard rend visite à son amie Esmerallas dans son vaisseau de l’espace. Très heureuse de l’accueillir, elle lui annonce qu’elle a des invitations pour la prochaine édition de l’Héroïcon. Elle en a pris pour lui, son équipage et aussi pour le prince d’Oeufort. Albatard est surpris, pourquoi une invitation pour le prince d’Oeufort, se demande-t-il ? Esmerallas lui explique simplement que la convention désigne le héros de l’année et que Actarustre se trouve être en bonne position pour le devenir. Le choc est énorme pour le capitaine qui en fait un malaise. Pendant ce temps, la grande protubérance du mal du peuple Veglan, l’immense horreur, le grand Stratosphère participe avec son alliée l’ineffable reine des Sylfilles, Raaflesia, à la confrérie des mauvais méchants. Leur but est simple : trouver de nouveaux alliés dans leur lutte contre le prince d’Oeufort. Ainsi, ils se retrouvent avec l’organisateur de cette petite sauterie, Lamperreur de l’espace, de Desmogna et de quelques autres zozos très méchants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un pastiche réussi sur le premier tome des héros de dessins animés de notre enfance, les auteurs Sylxx, Yockwan et Lily remettent le couvert. Ce second volume met de nouveau en vedette leur héros super lourd et super dragueur d’Actarustre, le prince d'Oeufort, au prise avec ses ennemis Veglans. La nouveauté, c’est l’apparition de nouveaux personnages issus des dessins animés des années quatre-vingt et bien sûr aussi pastichés que les autres. Chacun pourra reconnaitre ses héros du moment qui font leur apparition au fil des pages. Pressenti pour devenir le super héros de l’année, Actarustre se retrouve en compétition avec des nouveaux venus comme Musclore, Couenne le survivant ou Supplice XXXI. Chez les méchants, c’est pas mieux, on pourra reconnaître Lamperreur de l’espace, Desmogna et son Golemeuh XIII, mais aussi Skeletor le point nommé. Le fil conducteur à ses petites histoires courtes en une planche : des méchants encore plus nuls pour tenter de détruire Goldo et un Actarustre encore plus imbu de lui-même. Le dessin cartoonesque de Yockwan reste toujours aussi efficace. L’humour fonctionne à plein régime au fil des pages, enchainant les chutes rigolotes. Et c’est bien là l’essentiel.