L'histoire :
Après avoir détruit un exemplaire du Necromicon à Naples, James Moriarty se rend à Constantinople pour mettre la main sur l’avant-dernière copie du livre alchimique. Sur place, son équipe et lui découvrent que le propriétaire a été assassiné, ainsi que toutes les personnes présentes au sein du hammam au moment des faits. Tous les indices laissent à penser qu’il s’agit d’une attaque commandité par Joshua Sline, un homme qui possède une impressionnante collection d’objets légendaires, dont l’autre exemplaire restant du Necromicon. Qu’à cela ne tienne, Moriarty fait alors cap vers New-York afin d’éradiquer la menace du recueil aux immenses pouvoirs magiques, une bonne fois pour toutes ! À peine installés à l’hôtel, Moriarty, Meredith Rutherford et les irlandais Noble Odd et Giles Gilmore subissent l’attaque des hommes de main de Sline, déjà au courant de leur venue. À l’aide de la magie noire, James élimine facilement la menace et n’épargne qu’un seul ennemi. Le but est qu’il informe son patron que le célèbre James Moriarty souhaite le rencontrer dans deux jours à l’aube sur le pont de Brooklyn. En attendant ce rendez-vous avec Sline, le criminel se remémore sa formation aux arts occultes en compagnie d’un certain Taher Emara…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir révélé ce qu’avait vécu Moriarty durant un an comme captif au sein de l’inframonde où vivent des dieux anciens, le scénariste Sylvain Cordurié nous propose de suivre sa formation à la magie noire en compagnie de Taher Emara. Ainsi, il nous fait découvrir par l'intermédiaire de flashbacks de quelle manière le fantastique est entré dans sa vie, comme dans celle de Sherlock Holmes. En alternance, on suit également dans le présent, la suite de sa quête visant à détruire tous les exemplaires du dangereux Necromicon. En plus d’être particulièrement bien écrite, cette seconde partie du diptyque consacré à l’anti-héros fait aussi le lien avec les autres récits du « Sherlockverse » de Cordurié, avec des révélations ou des informations complémentaires. Une vraie plus-value qui plaira beaucoup aux fans de l’univers holmésien à la sauce fantastique, mais qui n’empêchera pas pour autant les autres d’apprécier le récit. Ils passeront simplement à côté de certaines choses... Aux dessins, l’italien Andrea Fattori assure toujours autant, avec des graphismes s’inscrivant parfaitement dans l’univers mis en place au départ par Vladimir Krstic dit Laci. Bref ce récit original met en scène l’un des vilains les plus connus de la littérature et ouvre en sus des pistes intéressantes pour la suite…