L'histoire :
Sherlock Holmes reprend connaissance après avoir été drogué par le Concile, un groupe de fanatiques religieux dirigés par Graham Taylor. Il découvre alors que Londres est envahi par les zombies. Visiblement, Taylor et les siens ont réitéré leur exploit de Keelodge, petite bourgade d’Irlande du nord, en dispersant le virus au cœur de la capitale anglaise. Affaibli et quasiment déshydraté, le détective doit rejoindre au plus vite son frère Mycroft pour en savoir plus sur la situation actuelle et connaître les avancements du sérum mis au point par Edward Hyde. Holmes ne peut se balader au cœur de la ville, donc il se déplace via les souterrains de la capitale anglaise et prend la direction du bâtiment du War Office servant de quartier général du gouvernement en cas de crise. Arrivés à proximité du Q.G, l’enquêteur est contraint de retourner à la surface et de faire quelques mètres au milieu des créatures décérébrés. Afin de détourner l’attention des zombies, il génère une explosion et court de toutes ses forces vers l’abri. Mais il est beaucoup trop faible, s’écroule et se fait rapidement rattraper par des zombies bien plus féroces et rapides que ceux qu’il a rencontrés à Keelodge. Alors que tout semble perdu, Holmes est sauvé in extremis par de vieilles connaissances…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un troisième tome haletant, où le fantastique se faisait plus discret, ce dernier genre est de retour en force dans cette quatrième et dernière partie. On évoque notamment le retour des zombies, mais cette fois-ci bien plus nombreux et sauvages que dans le tout premier album. Au cœur d’un récit aussi prenant qu’explosif, on suit tout d’abord les agissements en solo d’un Sherlock Holmes qui cherche à survivre, avant de le retrouver dans une association qu’il n’aurait sans doute jamais accepté en temps normal. En effet, le célèbre détective va devoir à la fois composer avec un Edward Hyde difficilement contrôlable, mais aussi avec l’armée et le gouvernement britannique. Mais la survie de Londres est à ce prix et Holmes le sait bien. Avec ce tome quatre, Sylvain Cordurié réussit encore à hausser le niveau narratif de la série qui était pourtant déjà excellent. Le scénariste fournit un récit aussi captivant que détonnant, qui laisse peu de répit. En plus d’avoir signé les couvertures de chaque opus de la série, Ronan Toulhoat se charge également des dessins de cette conclusion. Le dessinateur livre un travail génial, jouant également beaucoup sur le sentiment que cet épisode final est encore meilleur que ses prédécesseurs. Bref, cet album conclut de manière idéale cette excellente série, tout en nous laissant entrevoir la possibilité d’un second cycle auquel on ne dirait absolument pas non…