L'histoire :
Dans la cité antique et sumérienne d’Ur, la reine Eanna est très amoureuse de son roi, Abban. Ses douceurs nocturnes ne restreignent toutefois pas ses ardeurs diurnes : son passe-temps favori est le combat rapproché à l’épée et elle s’entraine beaucoup en compagnie du maître d’armes Dumuzi. Mais un jour, la puissante armée du souverain ennemi Mesilim lance un asseau massif sur la ville. Ur est pourtant réputée imprenable, en raison de la hauteur de ses murailles d’enceinte. Or Dumuzi le traître ouvre les portes et offre la victoire à l’ennemi. Au cœur d’une bataille sanglante et meurtrière, le roi Abban est tué. La reine Eanna prend donc à son tour les armes, et défie son ancien partenaire d’entrainement en duel, tandis que son fidèle Ibblul tente de mettre un maximum de ses gens à l’abri. Evidemment, la reine ne fait pas le poids. Vaincue, elle est enchainée et torturée dans les geôles de son propre palais, par Mesilim en personne. Puis elle est abandonnée pour morte en plein désert, après avoir été piquée par un cobra et avoir subi les pires outrages de la part de Dumuzi. La sexy démone Lilith intervient alors et sauve Eanna, en lui offrant de pouvoir se venger, quelques années plus tard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième Succube et troisième époque, chronologiquement à rebrousse-poil. Nous voici il y a bien longtemps, en l’ère sumérienne (IIIème millénaire avant JC), pour en savoir plus sur la genèse de la communauté ésotérique et féminine que nous suivons indépendamment depuis le début de la série : les sœurs de Lilith. Ici, la reine de la puissante cité-état d’Ur va s’offrir une vengeance jouissive, sous la férule de la démone Lilith. Seul fil rouge de cette série, Lilith apparaît donc sexy et bienveillante, et donc pour la première fois. Toujours sous la férule de Thomas Mosdi, son intervention scellera dès lors la conspiration occulte transmise de génération en génération, qui vise à protéger la féminité des abus machistes (féministe avant l’heure !). Atout primordial de cette série de one-shots, le dessin érotique est confié aux bons soins de l’italien Gianluca Acciarino, encore inconnu en France. Son trait réaliste est appliqué, documenté sur une civilisation peu courue, bien en place et il fait évidemment la part belle aux courbes féminines, en tenues de combat sexy, de soirée sexy, de danseuses sexys ou carrément dénudées. Bienvenu Gianluca, tu recommences quand tu veux !
