L'histoire de la série :
Tessa Madpoulpa est une collégienne bondissante et sexy, a priori tout a fait normale. Pourtant, quand elle s’endort, elle bascule soudain dans un univers parallèle de science-fiction : elle devient un incroyable agent intergalactique, dont les missions les plus périlleuses consistent à sauver l’univers de 1000 dangers. Heureusement, elle est épaulée par un laaron (un mentor), Swidzernaïvkouthoélvétlaminox, Swidz en abrégé…
L'histoire :
Suite à la révélation de la double identité de leur amie, Cassio et Paul ont été téléportés d’office par le conseil des consuls afin d’éviter de nouvelles fuites. Les voilà à présent parties prenantes d’une aventure qui les dépasse ! Après la mort de l’agent intergalactique Strhamm pour sauver son fils Graham, la suspicion s’est installée dans toutes les têtes. Quelle sera la prochaine victime du sidéral killer ? Comment empêcher la fin programmée des A.I ? Ne sachant comment et qui combattre – l’identité du sidéral killer demeurant inconnue – le conseil des consuls prend des mesures énergiques et sanctionne tout écart aux règles. Déchu de son statut, l’ex-agent Graham est emprisonné et Tessa et ses compagnons placés en résidence surveillée. Swidz apprend alors de la bouche de Tessa que l’Av-Eugg’ lui serait apparue en personne. Cet événement incroyable pourrait rebattre les cartes. De toute urgence, il se rend auprès du vénérable consul Heudiz qui, malheureusement, refuse de l’écouter. Les visions de l’être extraordinaire paraissent pourtant claires : la terrienne serait seule capable de venir à bout du sidéral killer, quand bien même son statut d’A.I. a été mensonger depuis ses débuts…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Onze ans que l’on prenait plaisir à la suivre dans ses aventures. Au début presque chaque année, puis de manière plus espacée sur la fin. Onze ans et donc sept albums, au travers desquels Nicolas Mitric s’est amusé à imaginer la double vie extraordinaire de sa petite Tessa, aujourd’hui presque femme. Il n’y a qu’à découvrir la double dernière page pour comprendre combien l’amour paternel fut essentiel à l’alchimie de la série... Apparue tel un feu d’artifice survitaminé entre une Nävis parfois trop sérieuse et une Carmen McCallum trop musclée, la jolie Tessa nous en aura fait voir, du vide intersidéral, au gré de ses humeurs et de ses délires, où rien n’est jamais impossible ! Pleine de candeur et forte de son envie de vivre, la jeune terrienne devra cependant cette fois se préparer à mourir pour sauver ceux qu’elle aime. Une façon de renoncer à ses rêves pour continuer de grandir ? Complexe, l’intrigue renvoie à de nombreux moments à des événements ou personnages croisés lors des tomes précédents. L’action est comme d’habitude omniprésente et l’humour jamais absent, sauf peut-être dans les moments les plus graves, à l’heure du sacrifice (…). Au fil des tomes, le lecteur pourrait constater combien l’héroïne et ses auteurs ont gagné en maturité – sans pour autant devenir rasoirs – et appris de leurs démêlés. Graphiquement, la série aura témoigné d’une remarquable constance : propre, dynamique, lumineuse et surtout jamais avare de surprises. Et puisque c’est sur une bonne note que l’on dit au revoir à Tessa, on ne boudera pas notre plaisir. Comme ils l’ont écrit, Merci encore à Nicolas, Louis et Sébastien !