L'histoire :
2003. Alexandre Carrière vient d’apprendre qu’il part jouer au rugby en Nouvelle-Zélande. Dans la voiture, il parle de cette opportunité exceptionnelle à sa femme. Jérémy, leur tout jeune fils encore bébé rigole à l’arrière. Alexandre se demande si c’est une bonne ou une mauvaise décision pour sa famille. D’ailleurs, Tante Ilda est contre cette idée, qu’elle juge saugrenue. De nos jours, Tante Ilda se lève et regarde une photo de son neveu Alexandre avec sa compagne et Jérémy. De son côté, Jérémy, jeune ado fan de rugby est en train de prendre son petit déjeuner : Pain d’épices rance et chicorée tiède. Après, c’est une corvée de haricots verts qui l’attend, ce qui n’enchante pas le jeune garçon. Jérémy rêve de céréales, comme tout gamin de son âge. Mais Tante Ilda est contre : c’est plein d’OGM ou de cochonneries à l’huile de palme. Mais le plus important ne se situe pas sur ce terrain, la Top team s’apprête à jouer la finale contre les la Team NZ après avoir gagné contre l’équipe d’argentine, les Jaguars et les Kid Wallabies…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jérémy a le destin de la Top team au bout du pied. Sa dextérité fait de lui l’un des leaders de cette équipe, tête de proue des jeunes pousses du Top 14. Dans cette aventure en mode ovalie, Benjamin Ferré fait la part-belle aux matchs avec une narration efficace. Dommage qu’il n’ait pas davantage utilisé la dimension dramatique de l’accident de ses parents dans le déroulement des rencontres, de façon à pousser l’intensité émotionnelle du récit. Malgré tout, l’ensemble fera le bonheur des p’tits rugbyboys, qui trouveront là les éléments pour grandir. La générosité, l’esprit d’équipe sont ici omniprésents. Les rebondissements sont cousus de fil blanc, mais cet album fera son petit effet ! Le dessin de Christopher Lannes et Gildas Le Flo’ch, suppléé par les couleurs vivaces de Niniworld, donne corps à cette histoire. Ils jouent la carte 2.0 avec des screens du Top team Blog qui rediffuse les matchs de la Top team, pour ceux qui regardent leurs exploits dans l’hémisphère Sud, comme Teiki. Licence oblige, ils intègrent des joueurs emblématiques du Top 14, comme tuteurs de ces jeunes pousses de l’ovalie, sans que cela nuise au rythme de l’histoire. La Top Team finit en beauté, mais que se passera-t-il après ? Suite au prochain épisode.