L'histoire :
Du haut du 86ème étage de l'Empire State Building, Terry Fisher et sa cousine Ashley discutent en attendant des amis. Terry n'est pas persuadé que l'idée d'Ashley soit vraiment bonne. En effet, il n'avait pas du tout prévu de fêter son départ pour l'Afghanistan. Il est stressé et ce n'est pas la discussion avec sa cousine, qui a pris cette initiative, qui le détend. Ashley se demande bien pourquoi il fait ce choix, alors que son père y a laissé la vie. Elle va même jusqu'à lui demander si ce qu'il cherche, c'est de revenir dans une boîte avec un drapeau plié et le rejoindre ainsi. L'ambiance entre cousins devient extrêmement pesante lorsque leurs amis arrivent enfin. Les voilà qui contemplent la ville et profitent de l'invitation qu'ils ont eue grâce au père de Mary. Ce dernier est responsable du chantier de rénovation qui a lieu au 75ème étage. Terry et ses amis ne peuvent pas se douter qu'au moment même où ils évoquent ces travaux, des ouvriers découvrent une cache dans un pilier. Une terrible malédiction s'en trouve ravivée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Charlie Adlard est désormais aussi mondialement connu que la série qu'il dessine depuis une quinzaine d'années. Cette fois-ci, il donne toujours dans le registre horrifique, sauf qu'il ne s'agit pas de zombies, mais de suceurs de sang ! Avec son scénario 100 % frenchy, nous voici donc emprisonnés dans le fameux Empire State Building, au même titre que les personnages coursés par les bataillons qu'une sorte de Dracula a réveillés en même temps qu'il a retrouvé sa liberté, muré qu'il était depuis la fondation du mythique gratte-ciel. Débute alors un jeu de massacre à huis-clos. Les mécanismes de la narration, à défaut d'être surprenants, fonctionnent bien. La tension s'installe d'emblée et ne retombe pas. Si les références à Walking Dead sont explicites, on retrouve aussi un peu des relations qui sous-tendent ou mettent en échec la survie de chacun. Mais on n'est pas non plus dans la même dimension, cette histoire n'ayant pas vocation à s'étendre sur des centaines d'épisodes. Alors ce 1er tome constitue un bon divertissement, par certains aspects prévisibles, mais l'ensemble est spectaculaire. Si bien qu'on serait tenté de vous dire qu'il s'agit là d'une bonne « série B », qui plaira aux fans du genre vampirique. A noter que Soleil propose une version collector, au grand format, et en noir et blanc, ce qui met parfaitement en valeur les qualités qu'on connaît de Charlie Adlard. Une série sur laquelle vous ne vous casserez pas les dents...
