L'histoire :
Après avoir constaté leur échec lors de l’assaut de l’Empire State Building, les équipes du SWAT émettent l’hypothèse d’une invasion de vampires, que seul le feu semble pouvoir atteindre. L'armée nationale arrive donc en renfort, équipée de lance-flammes. Pendant ce temps, à l’intérieur, les vampires font un massacre. Terry et Mary semblent être les seuls survivants, alors que le reste de leurs amis, vampirisés, les attaqueent. C’est au prix de la vie de Jackson que ces derniers arrivent à s’en sortir. Lorsqu’un cri se fait entendre dans tout le building, l’armée des vampires se rue vers Manhattan. Grâce à un barrage de flammes, l’armée nationale arrive à les contenir. Cependant, un ouragan annoncé risque de faire flancher leur stratégie. Ils décident donc de passer à la phase 2 : inonder la tour d’essence…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vampire State Building se termine avec ce second tome. Ce dytique horrifique imaginé par Ange (La Geste des Chevaliers Dragons, Fédération se lit presque d’une traite, tellement les évènements s’enchaînent. On retrouve plusieurs influences parsemées ici et là, mêlant occultisme, rites indiens, vampirisme, sans pour autant s’y encrer vraiment. En effet, on ne s’attarde pas sur les origines de la légende indienne, ni vraiment sur la manière dont le grand chef vampire a été enfermé dans la tour, ni sur un quelconque développement des vampires, tellement ceux-ci se comportent plus, finalement, comme des zombies. C’est d’ailleurs sur ces derniers et cette ambiance oppressante que l’on retrouve très franchement l’influence artistique de Charlie Adlard (Walking Dead). En effet, les cadrages et les dessins, accompagnés des couleurs ternes de Sébastien Gérard, sont bien réalisés et collent au décor. Ce dytique n’apporte au final pas grande originalité au mythe des vampires ; et lorsqu’il y en a, cela n’est pas exploité en profondeur. Dommage, car il y a de bonnes idées ici et là... On notera une fin particulièrement soignée, pour ne pas dire émouvante.