L'histoire :
Storman le SS rend visite dans sa cellule à monsieur Haraldsen, à qui les Allemands ont demandé de finir son récit historique sur la vie de Hrolfr le marcheur. Le ton monte, car Haraldsen réalise l’erreur d’avoir à travailler avec les SS et surtout avec un soldat comme Storman. En effet, celui-ci lui demande des informations complèmentaires sur Hrolfr, son arme le marteau de Thor, ainsi que sur son véritable pouvoir. Au même moment, en Normandie, Pierre Le Bihan rend visite à la vieille Léonie, afin qu’elle lui raconte tout ce qu’elle sait sur la tombe de Rollon. Pendant ce temps, à Rouen, dans la cathédrale au pied du gisant de Rollon, le prètre ainsi que l’envoyé du Pape ouvrent le tombeau et constatent que celui-çi est vide. L’exorciste pratique alors un rituel afin de faire fuir l’âme perdue de Rollon loin de la cathédrale. Peu après, Pierre retrouve Joséphine à Rouen afin de lui raconter ce qu’il a appris chez Léonie sur la tombe de Rollon. Ensembles, ils décident de revenir la voir le plus vite possible pour en savoir plus. Malheureusement, Storman et ses hommes les ont devancé. Ils sont déjà chez elle, afin de la faire parler. Celle-ci se défend, mais elle est tuée par l’un des soldats…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La seconde et dernière partie de cette quête mysterieuse de l’arme de dieu de Hrolfr le marcheur ne convainc pas vraiment. En effet, cette fiction sur fond de vérité historique, inspirée par des évènements réels de l’histoire de France, manque sensiblement de piment dans son intrigue. Ce sentiment est accentué par la construction maladroite de l’histoire en elle-même. Le découpage scénaristique de Patrick Weber reste confus et n'apporte jamais vraiment le suspens qui serait si bénéfique pour que le lecteur accorde de l'intérêt au récit. On assiste, de fait, à une soi-disant course aux reliques, dont les enjeux seraient le tournant de la guerre... mais sans réelle pression sur les personnages principaux. Plus on approche du terme de ces 46 planches et plus le sentiment de terminer le récit au plus vite se fait sentir. Le dénouement sera mal ficelé, et confirme le sentiment de maladresse du début. Malgré une fidélité historique des lieux et des décors, le dessin de Laurent Sieurac reste plutôt rigide dans son ensemble. Ce manque de fluidité ne plaide pas non plus en faveur de cette série, dont le récit lui-même demeure trop découpé tout au long de l’album. Dommage, dommage...