L'histoire :
Tallulah est traquée sans relâche par le gouverneur Garanön pour lui avoir dérobé une mystérieuse boîte noire. Passant sans cesse entre les mailles de ses filets, elle finit par échouer seule, au fin fond des marais. C’est alors que la petite boîte s’ouvre enfin ! S’en dégage une sorte de luciole verte phosphorescente, hilare et douée, semble-t il, de pouvoirs pour le moins étonnants… Pendant ce temps, le Grand Lucide, maître de la ville, ressert son étau autour de Garanön. Car l’objet volé par Tallulah, appelé le « SLK », avait d’abord été subtilisé malhonnêtement par le gouverneur dans les archives de la ville. Avant d’arrêter le gouverneur, le Grand Lucide aimerait tout de même savoir pourquoi il s’était emparé du SLK…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome riche en découvertes, ce second tome marque clairement une pause dans la narration. Les situations s’enlisent un peu plus, sans qu’Erik Arnoux n’en dévoile davantage. Certes, le contenu de la petite boîte noire à été dévoilé. Mais la réponse à cette énigme, sous forme de luciole, est elle-même une question. Dorénavant, qu’est ce que cette luciole, au juste ? Au dessin, on découvre un style proche de Buchet sur Sillage, ou Lejeune sur Trop de Bonheur. Sans en atteindre le niveau, les cases de Chrys Millien sont riches en détails, amusants à traquer lors d’une seconde lecture. Explosives, les couleurs sont utilisées sans entraves. Il n’est pas rare de voir des personnages aux cheveux verts porter un pantalon rouge, avec une chemise bleue… Le réel plaisir vient du ton des dialogues. Aucun personnage ne se prend vraiment au sérieux. Avec notamment ce gros porc de gouverneur adipeux et lubrique, qui ne recule devant aucun meurtre pour arriver à ses fins…