L'histoire :
Le président s’est déplacé en personne à la base secrète de Dreamland, Groom Lake. Il faut dire que les vols d’essai de Maria ont fait grand bruit. Celle qu’on surnomme Wonder Woman n’a pas froid aux yeux. Mais cette fois, le QG lui demande d’être sérieuse et de ne prendre aucun risque. Elle est aux manettes du Thunderbird et elle va devoir accompagner le bombardier Boeing anglais. Évidemment, sur terre, on sent la rivalité entre l’aviation américaine et britannique, mais il faut dépasser ce stade et tester les appareils pour voir s’ils sont capables de dépasser les fameux Wunderwaffen. Martha pousse la machine et très vite, elle atteint les 850 kilomètres/ heure. Mais elle sent que l’avion en a sous le pied. Elle continue sa progression et atteint 925 kilomètres/ heure. Les spectateurs sont impressionnés, mais il faut faire plus. Martha se place à l’horizontale et tente encore d’accélérer. Personne n’y croit vraiment, mais elle arrive encore à dépasser les 1000 kilomètres/heure. C'est alors qu'un phénomène étrange se produit. Elle sent de l’électricité recouvrir les commandes et parcourir son corps. Une immense décharge la traverse mais elle garde le contrôle. Elle a l’impression de ne faire plus qu’un avec l’appareil !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tome 23 (déjà) pour la série uchronique Wunderwaffen. Richard D. Nolane s’est embarqué dans une aventure tellement longue qu’on en avait presque oublié le principe de départ : un récit de guerre d’aviation. Dans ce tome, on en revient aux fondamentaux avec de très nombreuses scènes consacrées à ce sujet. Essais de zincs, lancement d’un nouvel appareil ou mission commando pour attaquer le front russe : on a le droit à toutes les formes de guerre aérienne. Nolane se débrouille très bien pour commenter ce qui se passe, car l’action va à toute allure et on voit peu de personnages. Mais c’est surtout Maza qui tire son épingle du jeu avec un dessin… de haut vol ! On sent que le dessinateur aime particulièrement représenter ce genre de scènes et il s’éclate à dessiner la vitesse, à magnifier les appareils et à représenter les scènes de combat. Même si l’action va à toute berzingue, on avance paradoxalement peu dans l’intrigue. Nolane est devenu un As pour étirer son récit tout en distillant quelques scènes choc ou importantes. La fin vous obligera assurément à continuer la série en espérant qu’on passe bientôt à la vitesse supérieure…
