L'histoire de la série :
Yiu, tueuse professionnelle chevronnée et surentrainée, œuvre pour le néo-clergé dans un futur décadent, apocalyptique et ultra violent. Grace à une accumulation de contrats, elle espère parvenir à réunir la somme faramineuse qui lui permettra de sauver son petit frère Ji-A, gravement malade…
L'histoire :
La mercenaire tueuse Yiu est infiltrée par le « Clergé » au sein du service de sécurité de la grande messe présidée par le célèbre Jesus-Frans Verbruggen. Sa mission consiste alors tout simplement à flinguer cet archi-prélat corrompu et pédophile. Alors qu’elle attend l’heure H, la petite voix dans son oreillette l’informe d’une prise d’otage dans l’orphelinat où grandit son petit frère, Ji-A. Immédiatement, Yiu décide de modifier l’ordre des priorités en dépit du protocole et d’avancer l’assassinat de 2 bonnes heures. Elle se rue vers la nef, flingue tout sur son passage et descend en 30 secondes le haut diplomate religieux. Avec un professionnalisme froid et efficace, elle se débarrasse ensuite d’une section entière de CRS et rejoint l’orphelinat de son frère. Là-bas, les terroristes suicidaires semblent décidés à éradiquer les lieux sans revendication très précise. Mais à peine le petit Ji-A, réfugié dans un service de gérontologie, a-t-il faussé compagnie aux terroristes, que Yiu débarque dans l’orphelinat avec une voiture bélier et colle une balle dans le crâne du meneur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme à son habitude, cet épisode de Yiu, premières missions ne fait pas dans la dentelle. Il est même vivement conseillé de mettre en route un CD de Marylin Manson avant de l’entamer, pour se délecter pleinement de son extrême violence. Certes, le ton dénote quelque peu avec le dernier Sylvain et Sylvette, mais alors côté graphisme, c’est toujours aussi somptueux. Les décors sont dantesques, les mouvements hyper dynamiques (Yiu transperçant les lignes ennemies, c’est quand même bien puissant !), les technologies de la société post-moderne inventives… Toutefois le scénario emprunte souvent des voies nébuleuses, ce qui évite de s’encombrer d’explications, mais donne un sentiment de confusion pour le moment. Grosso modo, les terroristes veulent détruire la banque du sperme mondiale, unique voix de reproduction futuriste, pour éradiquer l’humanité. Oui mais pourquoi exactement ? Le second volet de ce diptyque éclaircira sans doute ce point, parallèlement à la personnalité de l’Impératrice des larmes à l’origine de tout ce bazar. Ce personnage, qui n’est que suggéré au cours de furtives ellipses, demeure pour le moment très mystérieux…