L'histoire :
Dans la maison de Vovô à La Havane à Cuba, la famille est en grande discussion. Car la fiancée de Lucho est bien décidée à quitter Cuba pour les USA. Elle demande à Lucho de partir avec lui, mais sa mère et Vovô ne sont pas d’accord. Ils tentent de le dissuader. Lucho quant à lui, hésite encore. Il est partagé entre quitter sa famille ou quitter sa fiancée qui, elle, est bien décidée à migrer. Au même moment, Vovô reçoit un appel téléphonique du Costa Rica. Il s’agit de Diégo et d'Ivannia qui souhaitent faire une réservation pour une chambre dans leur maison d’hôtes. Ce couple souhaite passer ses vacances à Cuba afin de découvrir la vie locale. Deux semaines plus tard, à La Havane, la fiancée de Lucho lui annonce qu’elle part. Elle part sans lui car pour le moment, il ne sent pas capable de la suivre. Mais surtout, il ne souhaite pas laisser sa mère toute seule, depuis que son frère est mort. Quelques semaines plus tard, c’est le grand départ pour Cuba pour Diégo et Ivannia. Ils arrivent par avion à l’aéroport international de José Marti. La chaleur est insupportable, l’aéroport n’a pas de climatisation. Récupérer ses bagages semble être plus compliqué que prévu. A peine ont-ils leurs valises qu’ils sont contrôlés par la police locale qui leur font ouvrir leurs bagages à-même le sol…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cet ouvrage conséquent de plus de 300 pages, Edo Brenes, auteur du Costa Rica, relate les tribulations de deux touristes du Costa Rica partis en vacances à La Havane. Brenes s’inspire d’un voyage que lui-même a réalisé avec sa femme à Cuba. Son but : montrer au travers de ses deux personnages touristes à La Havane, les nombreuses anecdotes pittoresques rencontrées au fil de leur périple, mais aussi transcrire la vie quotidienne des habitants souvent résignés et désireux de migrer pour la Yuma (les USA). Le récit est partagé en quatre chapitres, comme autant de moments. D’abord l’arrivée et l’installation de Diégo et Ivannia ; puis la découverte de La Havane ; les anecdotes pittoresques ; et enfin les réalités du quotidien souvent difficiles pour les cubains. A l’aide d’un dessin semi-réaliste plutôt simpliste et limité dans les décors, l’auteur parvient à nous emmener dans son récit. Certaines cases sont pourtant travaillées avec réalisme, pour dévoiler l’architecture locale, les monuments et les voitures vintages. Edo Brenes parvient à mixer dans son histoire les anecdotes amusantes avec la réalité du peuple cubain dans sa diversité.