L'histoire :
La quête est très claire, mais elle est aussi très… dure ! Il faut d’abord ouvrir l’orifice. Puis, après avoir franchi un dédale de couloirs, le groupe devra faire 400 pas pour atteindre l’entrée secrète. C’est là qu'intervient Kliotoria car il faut, avec doigté, trouver l’entrée en furetant les sculptures des êtres nus. Quand le passage se dévoile, c’est l’enchanteur qui devra faire son travail et séparer tous les pièges de la salle. Il faudra ensuite traverser les innombrables arabesques sans en toucher une seule. Si l’un des aventuriers a le malheur de toucher ou d'effleurer un de ces pièges, il enclenchera tout de suite l’alarme qui alertera la sorcière des lieux. Si tout cela est réussi, la mission est loin d’être finie. Il faut ensuite gravir un long escalier, puis ouvrir la trappe tout au sommet. Ils arriveront enfin au jardin suspendu du Harem royal. Sur la gauche, se trouve un monte-plat, la clef pour accéder au palais. Il ne faudra surtout pas, par contre, qu’ils jettent un œil au Harem, sous peine de provoquer une immense catastrophe. Seront-ils capables de réaliser tout cela ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Connie en est déjà à sa troisième aventure sulfureuse. La version de Conan façon rouquine coquine et incendiaire devient un véritable garage à parodies… Cette fois, l'aventure démarre façon Donjon de Naheulbeuk, avec une équipe des plus particulières. Puis, on se retrouve vite plongé dans le monde des Mille et Une Nuits. Le monde oriental de l’époque est magnifiquement représenté avec des personnages hauts en couleurs et superbement dessinés. C’est l’occasion pour Gianluca Maconi de représenter des hommes élégants, tout en caricaturant certains stéréotypes de ce genre d’histoire. On a ainsi un Djinn en manque d’amour, une vénéneuse sorcière aux formes généreuses et un harem très chaud qui mélange identités, corps et sexes de façon fascinante. C’est également un hymne à l’homosexualité ou la transexualité, avec quelques scènes X originales qu’on ne voit pas, d’habitude, dans ce genre de BD. Plus intelligente qu’il n’y parait, cette suite a de quoi séduire. Même si les scènes très chaudes arrivent souvent un peu comme un cheveu sur la soupe (ou un poil sur le sexe), la parodie d’un univers connu fonctionne à plein régime. La fin annonce une suite bien excitante également quand Connie pénètre dans un autre univers bien connu et très différent !