L'histoire :
Le cours de techno se passe comme d’habitude. Les filles sont actives mais pas assez au goût du professeur qui les exhorte à se dépêcher. Lucie lève la main et demande à aller aux toilettes. Mais le règlement est formel : pas pendant les cours. Lucie insiste mais le prof refuse toujours. La règle, c’est la règle ! Elle finit par craquer et justement, c’est bien une question de règle car elle a ses règles ! S’il veut éviter qu’il y ait du sang partout sur les sièges, il doit la laisser sortir. Un peu gêné, l’enseignant est contraint d’accepter. Pendant ce temps, les autres filles discutent discrètement. Quelques secondes plus tard, elles se tiennent toutes le ventre et demandent à sortir. Elles ont aussi leurs règles car tout le monde sait que c’est terriblement contagieux… Désemparé, le prof se laisse abuser et il accepte. Les filles sortent en courant, trop contentes du tour qu’elles lui ont joué. Le temps passe et personne ne revient. Après avoir regardé sa montre, le prof de techno s’impatiente. Il se rapproche des toilettes et entend des ricanements. Il ouvre subitement la porte et il voit toutes les filles en train de discuter et de fumer ! Il les menace d’appeler leurs parents mais les filles ont des arguments pour le faire taire. Elles se mettent à genoux et dégrafent son pantalon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Manolo Carot revient à ce qu’il sait faire de mieux, peut-être : des mini récits classés X. On démarre comme dans Université X avec des jeunes étudiantes qui n’ont pas froid aux yeux (mais qui ont chaud ailleurs). Les saynètes jouent tout en tentant de trouver un peu d’originalité sur les clichés porno : l’élève qui se tape son prof, le CRS qui est violé par des filles anarchistes, des extra-terrestres qui utilisent leurs tentacules pour violenter les filles qu’ils ont enlevées ou encore le geek qui transforme une flic en poupée sexuelle. Tout est prétexte à déclencher des scènes franchement hot. Mais franchement bien dessinées également et qui feront de l’effet assurément. Le noir et blanc léché (il n’y a pas que le noir et blanc d’ailleurs), les filles tellement désirables et les corps délicieusement voluptueux valent toujours le coup (c’est le cas de le dire !). En guise de petite trouvaille scénaristique, Carot reprend des personnages des saynètes précédentes dans un tout autre contexte : c’est plutôt bien vu. Pour le reste, c’est des histoires de sexe torrides, pas franchement extraordinaires, mais jolies à contempler.