L'histoire :
Arrivée au volant d’un coupé sport jaune pétard, Tammy, une jeune blonde pulpeuse, pose ses valises sur le campus de l’université de l’Illinois. Rapidement les regards des jeunes mâles bodybuildés se posent sans pudeur sur les formes alléchantes de cette bombe ambulante. Loin de s’offusquer d’un pareil accueil, cet objet de convoitise y va plutôt même franco en tâtant la première marchandise à sa portée. Elle propose d’ailleurs à l’heureux propriétaire un galop d’essai. Dans le piètre confort d’un vestiaire masculin, la blonde platine à tôt fait de faire monter le jeune athlète en pression. Au sommet de l’excitation, elle lui réserve alors une bonne surprise en déployant… un sexe énorme authentiquement masculin : le bonhomme en reste un moment sans voix… juste un moment. Quelques heures plus tard, c’est à la doyenne de l’université de subir ses assauts, pour un premier versement en liquide des droits d’inscriptions. Tammy est désormais totalement disposée pour inonder de son talent ce petit monde universitaire qui n’attendait que ça. Au besoin, elle côtoie une ou deux créatures qui lui donneront un précieux coup de …de … c’que vous voulez !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un album qui n’a pas d’autre objectif que de livrer à un public amateur une surabondance de scènes hardos pleine planche, où la quéquette surdimensionnée tient le rôle principal. Les amateurs (restreints, vu le cœur du sujet) assistent alors à un enchainement de partouzes sans queue ni tête (quoique si, justement !) accompagnées de dialogues subtils et fins (« T’inquiètes pas, mon Lapin ! Je vais te niquer jusqu’à c’que t’appelles le SAMU ! »). Bref l’ouvrage réunit tous les ingrédients qui vont à l’encontre de l’effet recherché, soit l’excitation : vulgarité, absence de scénario, violence, brutalité… Et si par hasard (un énorme hasard même !), il s’agissait d’aborder la complexe thématique de la transsexualité, ce n’est certainement pas le meilleur angle pour ce faire… Bref cette image de la sexualité donne du grain à moudre aux moralisateurs biens pensants. Graphiquement, si ce n’est la volonté de s’entrainer à dessiner des grosses paires de testicules et des chibres grotesques, on se demande réellement ce qui a motivé Christian Zanier, qui ne fait même pas le moindre effort pour emballer ses scènes trash-porno : les décors sont de vulgaires photos un « micro-poil » retouchées… Conclusion : aucun intérêt, mais à vous de voir.