L'histoire :
Augure s’entretient avec la responsable des Vestales. Alors que la discussion bat son plein, Augure a une vision : Gaius et Licinia sont en train de faire l’amour. Et en plein acte, il entend les mots terribles de Licinia qui annonce qu’elle est l’héritière ! Dans la réalité, Licinia se rend dans la couche de Gaius. Celui-ci est profondément endormi, totalement ivre par la nuit d’orgie qu’il a passée. Licinia ne résiste plus, l’embrasse et s’abandonne complètement à ses bras. Leurs ébats sont torrides mais en même temps extrêmement doux. Le lendemain, Gaius se réveille et découvre Licinia qui dort à ses côtés. Il comprend trop tard qu’il a commis une faute irréparable : déflorer une Vestale ! Licinia semble beaucoup plus sereine que lui et ils sont d’accord de cacher ce qui s’est passé cette nuit. Si quelqu’un l’apprend, Licinia sera mise à mort et Gaius condamné à l’exil. Pendant ce temps, Cécile prend également du plaisir au lupanar avec une belle rousse. Comme à son habitude, il parle affaires, alors qu’il pénètre la fille de joie. Une fois qu’ils ont fini, Cécile sort et tombe sur... Gaius et Licinia qui sortent de leur chambre ! Cette fois, Cécile a de la chance et ce pourrait bien être l’occasion idéale pour récupérer facilement le cirque.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le deuxième cycle d’Inguinis se clôt sur ce deuxième tome. Le premier tome promettait une suite palpitante avec ce qu’il faut de tensions (et pas que les pénis) et de suspense pour finir en beauté. Malheureusement, la suite est bien plus décevante. KatiaEven joue beaucoup plus sur les rebondissements et les retournements de situation, que sur une intrigue fascinante et profonde. De sorte que chaque passage est prétexte à surprendre ou à renverser le récit. Les identités et les liens familiaux entre Gaius et Licinia changent plus souvent que les partenaires qui forniquent. Cela devient difficilement crédible tant c’est mal exploité et trop rapide. Serait-ce parce que l’enjeu de ce cycle est l’héritage du Cirque, que cette conclusion tourne au grand cirque ? Toujours est-il que c’est une vraie déception comparée à un premier tome très emballant. On en oublie presque les passages X... Que les petits fripons se rassurent : entre deux actions, il y a toujours en arrière-plan un couple en pleins ébats. C’est d’ailleurs presque amusant, tant ces scènes sont des passages obligés du genre et arrivent à des moments incongrus : même pendant un mariage, plusieurs inconnus s’adonnent aux plaisirs de la chair ! On prendra tout de même notre pied (ou autre chose) en contemplant le formidable travail graphique de Nicolas Guenet qui ne cesse de progresser d’album en album. Ses décors sont de plus en plus majestueux et ses personnages sont si vrais, si beaux, si désirables... Les affaires de famille sont complexes et pas souvent des plus amusantes, la preuve avec ce deuxième tome.