L'histoire :
En Toscane, à Florence, Mara s’éclate. Deux mecs pour le prix d’un : son compagnon Giacomo et son ami Andy. Les amants s’amusent dans toutes les positions. Après l’effort, le réconfort ! Ils prennent le petit déjeuner ensemble. Andy leur annonce qu’il doit partir rejoindre Sonia. Maria est déçue : leurs ébats étaient si intenses ! Mais Giacomo lui a organisé une surprise. Il a réservé par son travail un château pour un week-end romantique ! Pendant que Giacomo va au travail, elle termine enfin son roman. Tout est prêt pour qu’ils partent profiter de quelques jours de repos. La route est plus compliquée que prévu car le château est difficile à trouver. Mais quand ils y arrivent, Mara n’est pas déçue ! La bâtisse est superbe et d’un gothique ancien du plus bel effet. L’hôte de maison, un peu âgé, se montre très accueillant. Le repas du soir est servi à 20 heures. Quand ils arrivent en tenue adéquate, ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls. Le fils du propriétaire, Giovanni est présent avec sa femme et sa fille. Il y a également monsieur de Benedettis et sa femme, ainsi que le père Alphonso. Beaucoup d’hommes et des beaux mecs en plus. Décidément, Mara sent qu’elle va s’éclater pendant ce séjour !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Taboo réédite la série prono-policière Mara en intégrale. Cinq tomes réunis en un seul et l’occasion de redécouvrir un auteur qui, depuis, fait sensation chez l’éditeur avec ses productions sur la mythologie. On sent que l’artiste italien se fait plaisir avec cette série en la situant d’abord à Florence (capitale suprême de l’art) puis en y intégrant une intrigue policière et religieuse. Le plaisir est aussi présent dans de nombreux passages avec des scènes ultra chaudes : en effet, Mara compte profiter de la vie et son appétit sexuel est intarissable. De sorte qu’on voit un peu de tout dans le classique porno : scènes de lesbiennes, de bondage, de sado-masochisme et de pénétrations en veux-tu en voilà ! Rien de bien fou au final, même si les dessins sont très léchés (sans la langue). Les couleurs directes de Ferri sont un délice et la beauté des corps a de quoi éveiller les sens. On voit également la nette évolution dans le style de l’artiste, même si certaines planches manquent de dynamisme. Néanmoins, le coup de pinceau de Ferri vous chatouillera les parties les plus intimes, tant l’érotisme en est électrisant. L’ambiance polar-horreur-culte satanique est plutôt intéressant, mais les résolutions narratives sont un peu grossières et tournent parfois au ridicule. Les fins d’épisode sont faits par-dessus la jambe (et non entre elles) et on a parfois du mal à se situer dans ce mélange de tons, pas toujours de bon goût. Habemus sexus !